Les Consommateurs au secours des commerces de proximité, un élan de solidarité !

Auteur(s)
France-Soir
Publié le 27 avril 2020 - 23:54
Mis à jour le 04 mai 2020 - 16:36
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Commerces de proximité et magasin de village
Crédits
JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
Protéger les commerces de proximité, une solidarité de tous
JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

C’est toute l’économie française, qui est à l’arrêt depuis le début du confinement. Des mesures sont prises par les autorités publiques pour soutenir les entreprises, mais de nombreux professionnels soulignent déjà que cela ne sera pas suffisant.

Parce que les Françaises et les Français sont attachés à leurs commerces de proximité, ils se mobilisent depuis des semaines pour venir en aide à ces commerçants et entreprises du quotidien.

La solidarité pour soutenir l’économie du quotidien

Des plateformes ou des communautés virtuelles se sont ainsi créées pour mettre en relation ces entreprises, qui continuent de travailler, avec les consommateurs en quête d’un mode de consommation plus responsable. Les circuits courts se développent sous de multiples formes pour les produits agricoles, alors que des drives « improvisés » sont organisés ici ou là. Une boulangerie, qui propose de jouer le point relais pour la librairie indépendante du coin de la rue, ou une supérette, qui se transforme en centre de retrait pour l’ébéniste du village.

Mais cette solidarité dépasse le seul cadre des entreprises, puisque les citoyens se sont emparés de cette lutte pour sauver l’économie locale. De nouvelles plateformes voient le jour pour renflouer la trésorerie de ces petits commerces. Les consommateurs acceptent d’acheter un bon d’achat à dépenser le jour où ils le pourront. Un geste de solidarité, qui permet au tissu économique du quotidien de maintenir la tête hors de l’eau. Mais pour combien de temps, quand on sait que le secteur marchand a vu son activité être divisée par deux en un mois.

Cependant cette solidarité n'est pas la même partout, pour certains c'est plutôt système D

"Il faut se réinventer très vite après les premiers jours de sidération. On ne peut compter que sur nous-mêmes. On essaye de trouver de nouveaux débouchés, pas pour vivre, juste pour survivre.  Personnellement j'ai 200 000 euros en suspens, qui ne me sont pas payés alors que la marchandise a été livrée".

"C'est le grand écart au-dessus du vide, pour combler cela, je teste plein d'idées, et j ajuste. Je ne gagne pas d'argent, j'en perds, car mon stock se périme, mais au moins j'agis. "

 

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