Pierre Gattaz sur la semaine de mobilisation des patrons : "notre mouvement est apolitique"

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AS
Publié le 01 décembre 2014 - 09:45
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Le président du Medef, Pierre Gattaz, au micro d'Europe 1 lundi 1er décembre.
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Le président du Medef, Pierre Gattaz, au micro d'Europe-1 lundi matin.
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Le président du Medef, Pierre Gattaz, était l'invité d'Europe-1 ce lundi matin. Il s'est exprimé sur la semaine de mobilisation des patrons, la fiscalité des entreprises, et a appelé le gouvernement à prendre des "mesures en conformité avec les beaux discours".

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"Je suis solidaire des petits patrons sur place. Il y a des Medef territoriaux, nous sommes très présents sur les territoires".

 

La semaine de mobilisation des chefs d'entreprise

"Nous avons choisi la mobilisation pédagogique. Ce qui est important, c'est le fond. Avec la CGPME et d'autres organisations, nous voulons exprimer le ras-le-bol sur la fiscalité qui continue d'augmenter, contrairement au Pacte de responsabilité et par rapport à des dispositions anti-économiques qui ajoutent de la complexité". (…)

"Notre mouvement est apolitique".

"La fiscalité a augmenté de 42 milliards depuis 2010. Il faut baisser la fiscalité, nous sommes asphyxiés par les charges. Il y a une exaspération terrible des patrons".

"Au Medef, nous sommes républicains, patriotes. Nous ne voulons surtout pas de casse dans les manifestations".

"Nous voulons une vraie baisse de la fiscalité. Je demande de restaurer la confiance. Pour la loi pénibilité et la loi Hamon et le temps partiel minimum, il faut surseoir, voire annuler. Il faut trouver un système beaucoup plus simple à appliquer".

 

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"Le vrai problème du pays c'est le chômage, le 0% de croissance. L'emploi, c'est l'entreprise, et elle est asphyxiée par des dispositions anxiogènes".

 

La loi Macron

"Je la soutiendrai, pourquoi pas. Je suis pour le débat. Si on peut améliorer la situation de certaines professions réglementées, ça peut être bien (…)".

"Nous avons besoin de mesures en conformité avec les beaux discours".

"Il faut un respect de la parole. Les dispositions pénibilité et Hamon sont à l'envers de ces paroles".

"Il faut restaurer la confiance des chefs d'entreprise".

"Emmanuel Macron dit qu'il faut revoir les 35 heures, et le lendemain Marisol Touraine dit qu'il ne faut pas y toucher: il y a un problème de cohérence au sein des ministres".

"Au Medef, nous sommes en discours de vérité, en force de proposition et d'action. Le million d'emplois peut venir".

 

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"Tous ensemble, on peut gagner. Il ne restera pas sourd, je l'espère".

 

 

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