Un prêt de 8 milliards d’euros pour pouvoir payer les retraites de juin et de juillet !

Même si l’ARGIRC-ARRCO se montre rassurant, l’organisme de retraite a officiellement demandé un prêt de 8 milliards d’euros pour pouvoir payer les pensions de juin et de juillet.  

Le chômage partiel élargi a permis à de nombreuses entreprises à faire face à la situation inédite, que nous traversons. 12 millions de salariés du privé en ont bénéficié et certains continueront après le 11 mai. Mais le financement de ce chômage partiel par l’Etat a une autre conséquence : la suppression des cotisations retraite sur les sommes versées. Et sans prélèvement, il y a donc un effondrement des ressources pour le Régime de Retraite Complémentaire des salariés du privé, l’AGIRC – ARRCO.

D’autres mesures ont été prises par le gouvernement en faveur des entreprises, dont le report des cotisations sociales.

Cela conduit à réduire un peu plus les ressources financières de cet organisme cogéré par les syndicats et le patronat.

Un prêt de 8 milliards d’euros pour payer les pensions de juin et juillet

L’AGIRC-ARRCO a souligné qu’après le versement des pensions de Mai, ses réserves de trésorerie seraient épuisées. L’organisme a donc sollicité l’Etat pour obtenir un prêt de 8 milliards d’euros pour pouvoir payer les pensions de juin et de juillet.

Syndicats et patronat s’accordent pour souligner la situation exceptionnelle. L’organisme de retraite dispose bien de réserves financières conséquentes, mais ces dernières ne sont pas accessibles immédiatement, sans engendrer une perte importante (En d’autres termes, débloquer des investissements en ce moment n’est pas conseillé).

C’est donc en empruntant, que l’organisme de retraite va pouvoir honorer ces obligations pour ce début de l’été.