Résultats du brevet 2015 : le taux de réussite en hausse à 86,3%
Le ministère de l'Education a publié ce lundi les résultats provisoires du brevet. Cette année, le taux de réussite est en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2014. Ce sont 817.700 collégiens qui se sont présentés à l'examen (soit 97,7% des inscrits). Parmi eux, 705.300 ont été admis. Une nouvelle session aura cependant lieu en septembre prochain pour les élèves n'ayant pu passer l'examen en juin.
Non seulement le taux de réussite est en augmentation, mais les candidats obtiennent aussi plus de mentions cette année. Alors que la moitié avaient obtenu cette distinction en 2014, cela concerne 56,5% d'entre eux en 2015. Sur l'ensemble des candidats 24,9% ont obtenu une mention "Assez-bien" (entre 12 et 14 de moyenne), 19,2% une mention "Bien" (entre 14 et 16), et 12,4% une mention "Très bien" (plus de 16).
Le ministère de l'Education relève des disparités de réussite selon les filières, la zone géographique ou le sexe des élèves. Ainsi, les collégiens en filière générale (90% des inscrits) réussissent mieux que leurs condisciples des filières professionnels. Ils ont un taux de réussite de 87,1% (+1,2 point par rapport à 2014), alors que les filières professionnelles enregistrent cette année un recul de 1,1 point avec un taux d'admis de 77,3%.
Une constante d'année en année: les filles réussissent mieux avec 89,3% d'admises, 6 points de plus que les garçons. Un écart stable par rapport à 2014, année où l'Education nationale relevait également que les filles, non contentes d'être plus souvent admises, sont également plus nombreuses à exceller et à obtenir des mentions "Bien" et "Très bien".
En termes de répartition géographique, les académies de Corse et de Rennes se démarquent avec un taux de réussite de 90,1%. Mayotte tient le rôle de mauvais élève avec 70,4% d'admis.
A l'heure actuelle, l'obtention du brevet se fait via trois épreuves (mathématiques, français et histoire-géographie – éducation civique) en fin d'année, et les notes de contrôle continue dans les autres matières. Il atteste des connaissances acquises à la fin du collège mais ne conditionne pas l'accès au lycée.
Il permet également au gouvernement d'étudier le niveau des élèves. Ainsi, en 2014, le ministère de l'Education avait pu constater les importants écarts de résultats en fonction de l'origine sociale, ou encore que deux tiers des collégiens n'avaient pas eu la moyenne en mathématiques.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.