Agression de deux contrôleurs dans le TER Lyon-Grenoble : deux mineurs déférés

Auteur(s)
MM
Publié le 11 février 2015 - 16:55
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Un gendarme.
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©Witt/Sipa
Les gendarmes ont interpellé deux suspects dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux contrôleurs de la SNCF dans un TER qui relayait Lyon à Grenoble
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Deux mineurs suspectés d’avoir participé à la violente agression de deux contrôleurs vendredi dernier dans un TER Lyon-Grenoble, ont été présentés devant un juge ce mercredi matin en vue de leur mise en examen.

Deux mineurs de 15 et 17 ans ont été interpellés lundi par les gendarmes dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux contrôleurs de la SNCF dans un TER qui reliait Lyon à Grenoble vendredi 6. Les agents étaient intervenus dans une rame, entre Saint-André-le-Gaz et Moirans, alors que trois hommes alcoolisés fumaient dans le train et importunaient les autres passagers.

L'un des deux contrôleurs a alors été frappé au visage avec une bouteille de vodka, tandis que son collègue recevait des coups aux côtes. Le premier a été hospitalisé avec de nombreux points de suture à l'arcade sourcilière et au nez, tandis que le second s'est vu prescrire 8 jours d'ITT, a précisé la SNCF. 

Ce mercredi, les deux mineurs ont été déférés devant le parquet de Grenoble en vue de leur mise en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour "violences en réunion, avec arme, et sur personnes chargées d’une mission de service public".

Si l'un d'entre eux nie les faits qui lui sont  reprochés, l'autre par contre les confirme et explique qu’il ne regrette rien. Il affirme qu’il a été agressé par le contrôleur alors "qu’il fumait et buvait tranquillement", a précisé le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.

Le troisième suspect, un majeur, n'était pas à son domicile lors de la tentative d'interpellation de la part des gendarmes et est toujours activement recherché.

Suite à l'agression dont ont été victimes leurs collègues, la plupart des contrôleurs de la région Rhône-Alpes avaient exercé leur droit de retrait, entraînant tout le week-end de fortes perturbations de la circulation.

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