Alcool au volant : prison ferme pour l'octogénaire récidiviste
Il avait déjà été interpellé ivre au volant à plusieurs reprises, cette fois-ci ce sera la prison malgré ses 80 ans. Un octogénaire a été envoyé à la maison d'arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) mardi 24 pour avoir une énième fois été contrôlé en état d'ébriété en scooter.
Le taux d'alcool qu'il avait dans le sang lors de cette interpellation lundi à Ploufragan n'est pas connu puisque l'homme a refusé de se souffler dans le ballon ou de se soumettre à un prélèvement sanguin. Mais on peut aisément imaginer qu'il devait être élevé.
En effet, l'homme a été contrôlé après avoir eu un accident de scooter, heureusement sans gravité. Mais à la sortie de la cellule de dégrisement, il ne s'en souvenait même plus, raconte Ouest France. Un accident qu'il a eu avec le scooter emprunté à un ami puisque son véhicule lui avait déjà été confisqué suite à plusieurs infractions du même ordre.
Présenté à un juge le lendemain, il a écopé de plusieurs mois de prison, lesquels ne pourraient représenter qu'une partie de sa peine totale. Ce n'est en effet pas pour sa dernière infraction qu'il a été condamnée. Mais le juge a décidé d'appliquer les peines de prison ferme qui pesaient sur sa tête en raison des ses précédentes frasques. Son procès concernant les faits survenus lundi aura lieu en septembre prochain. D'ici-là, il devrait rester derrière les barreaux.
Cela ne semble cependant pas le troubler outre mesure pour l'instant. "La prison? C’est les congés payés. On est nourris et logés!", a-t-il lancé après avoir appris la sanction, précise le quotidien régional.
La peine pour l'état d'ébriété manifeste ou un taux supérieur à 0,8 gramme par litre de sang en état de récidive peut aller jusqu'à quatre ans de prison. L'homme risque également deux ans de prison pour refus de soumettre à une vérification de présence d'alcool dans le sang.
Lire aussi:
Haute-Garonne: un homme de 70 ans contrôlé au volant avec 3,87 g d'alcool
Hérault: 4,36 g d'alcool au volant d'un 38 tonnes et en récidive
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.