Alerte - Le lâcher d'ours dans le Béarn terminé, forte tension sur place

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La rédaction de France-Soir
Publié le 04 octobre 2018 - 13:05
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Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a dénoncé jeudi sur franceinfo "les attitudes inacceptables" de certains opposants à la réintroduction des ours dans les Pyrénées
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© RAYMOND ROIG / AFP/Archives
L'opération de réintroduction d'ours dans les Pyrénées a débuté ce jeudi matin.
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C'est finalement la solution de l'hélicoptère qui a été retenue. L'opération de réintroduction de deux ours dans les Pyrénées (précisément dans le Béarn) a débuté ce jeudi 4 au matin malgré l'opposition tenace des éleveurs et de certains responsables politiques locaux. Ces derniers avaient mis en place des barrages sur les axes routiers menant à la vallée d'Apse où ont été introduits les plantigrades pour tenter de bloquer un éventuel convoi.

Deux hélicoptères sous lesquels pendaient des cages retenues par des câbles ont été aperçus dans le ciel béarnais dans la matinée comme l'ont souligné plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux. France Bleu Béarn a confirmé l'information bien que les autorités n'aient pas encore communiqué sur le fait.

Lire aussi - Pyrénées- Lâcher d'ours: l'animal, les éleveurs, la politique et le droit

Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a dénoncé dans la matinée sur Franceinfo "les attitudes inacceptables" de certains opposants à la réintroduction des ours dans les Pyrénées, dont certains ont mis en place des points de guet là où les ours pourraient être relâchés. L'ancien président de l'Assemblée nationale avait d'ailleurs précisé que l'option de l'héliportage était "la meilleure façon qui soit, pour que cela puisse être fait tranquillement et qu'on ne cède pas à des pressions, à des menaces".

Selon les résultats publiés jeudi d'une consultation publique sur internet organisée du 25 juin au 25 juillet par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et la région Occitanie, 8,9% des participants seulement ont émis un avis défavorable contre 88,9% de favorables, le reste des votes étant neutres ou nuls. Des chiffres auxquelles les éleveurs opposent "les 64% des habitants des villages de montagne du Béarn et du Pays basque hostiles aux introductions de plantigrades".

Voir aussi:

Pyrénées: les éleveurs disent attendre les ours le fusil à la main

Barrages anti-ours: Rugy dénonce "des attitudes inacceptables"

Plan Ours: difficile conciliation entre préservation de l’espèce et maintien des activités humaines 

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