Deux surveillants pénitentiaires agressés par un djihadiste revenu de Syrie au cri d'"Allah akbar"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 20 juin 2019 - 16:50
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Dans la trentaine d'affaires recensées par l'OIP qui ont abouti à une condamnation depuis dix ans, les surveillants ont en majorité écopé de peines de prison avec sursis. 
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© Denis Charlet / AFP/Archives
Un détenu condamné pour terrorisme a agressé deux surveillants jeudi 20 au matin au centre pénitentiaire du Havre en Seine-Maritime.
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Un détenu condamné pour terrorisme a agressé deux surveillants jeudi 20 au matin au centre pénitentiaire du Havre en Seine-Maritime. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie après cette agression.

L'agresseur des deux surveillants est un djihadiste revenu de Syrie, condamné en 2017. Deux gardiens de la prison du Havre situé sur la commune de Saint-Aubin-Routot, ont été agressés par un détenu ce jeudi matin.

Les faits se sont produits au moment de l’appel du matin, à 7 h. "Alors que l’une des surveillantes, accompagnée d’un collègue, ouvrait la porte de la cellule du détenu, ce dernier les a agressés à coups de barre de fer", précise 76 actu. Il aurait crié "Allahou akbar", au moment de l'agression selon plusieurs témoins. Le djihadiste a frappé deux surveillants à l'aide d'un pied de table en fer. D'autres gardiens ont réussi à maitriser le forcené.

Les victimes sont parties constater leurs blessures aux urgences, d'où elles sont ressorties avec un jour d'ITT chacun. Elles ont pu être entendues par les forces de l'ordre.

Lire aussi – Villejuif: un homme agresse deux passants au couteau, il aurait crié "Allah Akbar"

"Le problème c’est que le Havre n’est pas adapté pour prendre en charge ce profil de détenu. Nous demandons donc son transfert à l’issue de sa garde à vue, ainsi que celui de tous les détenus radicalisés, vers un établissement spécialisé", a fait savoir un syndicaliste UFAP-UNSa auprès du site.

L'individu, condamné à 7 ans de prison pour "participation et association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste", était libérable en 2021.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie des faits à la mi-journée. Elle a ouvert une enquête pour "violences volontaires avec arme et sur personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours". Elle a été confiée à la DIPJ de Rouen, la SDAT et la DGSI compte tenu du passif terroriste du détenu.

Voir:

"Allah Akbar! Je connais Abdeslam": il menace de faire sauter Disneyland Paris

Il prie et hurle "Allah Akbar" dans l'avion, un déséquilibré arrêté (vidéo)

Rennes: une voiture percute un bus, le conducteur a crié "Allah Akbar"

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