Alpes-Maritimes : leurs 42 ans d'écart les empêchent de se marier
Ils ne se marieront finalement pas. Un couple de Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, attendait une décision de justice ce lundi 12 pour savoir s'ils pouvaient s'unir pour le meilleur et pour le pire. La future mariée a finalement rompu les fiançailles.
Ils avaient 42 ans d'écart et la mairie avait douté de leurs intentions en novembre dernier après une première audition face à un officier de l'état civil. Déborah, 38 ans, et Jean-Claude, 80 ans, avaient ensuite vu leur union différée par le procureur de la République.
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Tout cela "dans le seul but de protéger l’un ou l’autre des conjoints d’un éventuel abus de faiblesse" selon le parquet de Grasse, dont les propos ont été relayés par Nice Matin.
Pour rappel, selon la loi française "l'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse" d'un mineur ou d'une personne particulièrement vulnérable (de par son âge ou encore une maladie psychique ou physique) "est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375.000 euros d'amende".
La réponse de l'institution était attendue ce lundi mais finalement Déborah a rompu les fiançailles avant même que le verdict soit rendu. Elle s'est désengagée "pour des raisons qui lui sont propres" et n'a pas souhaité plus s'exprimer à ce sujet: le mariage n'aura donc pas lieu. Il n'a pas été précisé si le couple s'était en plus séparé ou non.
"C’est un retour au temps de l’inquisition. Je ne suis pas un proxénète qui va abuser d’elle, de sa gentillesse et de sa grande beauté. Nous portons déjà des alliances, nous nous sommes fiancés il y a un an", s'était plaint Jean-Claude lorsque son mariage avait été suspendu par la justice. Il n'a pas réagi à la rétractation de son ancienne fiancée.
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