Amateur de pédopornographie extrême, il plaide "l'addiction" et ressort libre

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 20 novembre 2018 - 12:44
Image
Marteau, justice, illustration, avocat,
Crédits
©Activedia/Pixabay
Le pédophile a écopé d'une peine de prison avec sursis.
©Activedia/Pixabay
En Australie, un pédophile de 24 ans a réussi à échapper à la prison ferme malgré la détention massive d'images pédopornographiques atroces. Son avocat a estimé que son client, attiré par les enfants depuis ses 14 ans, souffre d'une addiction mais qu'il n'est pas un danger pour les enfants.

Le jeune homme a usé d'une défense audacieuse et, malgré la polémique, a réussi à échapper à la prison ferme. Un pédophile de 24 ans n'a écopé que d'une peine avec sursis devant la justice australienne après la découverte d'une collection d'images sexuelles atroces mettant en scène des enfants, en plaidant "l'addiction" pour amoindrir sa responsabilité.

Comme le rapporte le journal local le Sunshine Coast Daily, Mitchell Rowland Cornell a été repéré par la police du Queensland (nord-est du pays) en août 2017. Son ordinateur saisi a révélé une collection sordide de quatre vidéos, mettant en scène des enfants forcés de demander qu'on les "lèche" ou qu'on les "viole" ainsi que 7.000 photos montrant, toujours selon presse locale, des enfants pénétrés et des actes sadiques ou zoophiles.

L'accusé a admis les faits et a expliqué qu'il a aussi déjà eu l'occasion d'avoir des discussions salaces avec des enfants sur Internet, mais qu'il a arrêté car cette pratique "lui demandait trop d'efforts".

Voir aussi: Ils gagnent au loto et paient la caution de leur fils, un pédophile récidiviste

Malgré la gravité des faits, Mitchell Rowland Cornell a pu échapper à la détention en faisant valoir, expertises à l'appui, qu'il était attiré sexuellement par les jeunes enfants depuis ses 14 ans et souffrait d'un comportement comparable à de l'addiction. Son avocat a aussi assuré dans un rapport qu'il souffrait d'autisme et de discernement entre le bien et le mal mais que, paradoxalement, il n'y avait pas dans le dossier "de preuves qu'il représente un danger pour les enfants".

Une ligne de défense qui a été payante puisque le jeune homme a écopé finalement de 18 mois de prison avec sursis. Il a pu quitter libre le tribunal.

Lire aussi:

Pédophilie dans la Nièvre: "ll n’a pas pu faire ça" clame la femme d'un suspect

Pédophilie: à Châtillon-en-Bazois on "ne s'attendait pas à ça"

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.