Arnaud Beltrame : sa mère dément interdire aux mairies FN de baptiser des rues de son nom
Elle a choisi de prendre la parole pour rétablir la vérité. Mercredi 18, le journal L'Essor de la gendarmerie expliquait que la famille d'Arnaud Beltrame refuse que les mairies Front national baptisent des rues au nom du gendarme qui a été tué par le terroriste responsable de l'attentat de Trèbes. La mère du colonel a contredit cette affirmation.
"Je rectifie le tir car c’est du n’importe quoi. Qui sait si dans deux ans ces mairies seront toujours tenues par le Front national?", a-t-elle expliqué au journal Le Parisien. "Arnaud Beltrame est Français. Il appartient à tout le monde", a-t-elle ajouté.
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L'information a également été infirmé par un porte-parole de la gendarmerie nationale qui assure qu'il s'agit d'une "information erronée". Et le service de communication des armées de préciser: "Je ne sais pas d’où ça sort. La gendarmerie n’a rien à voir avec cette affaire et avec ce média. Il n’y a que la famille qui puisse décider dans ce genre de situations".
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Une quarantaine de commune ont d'ores-et-déjà décidé de rendre hommage au courage du colonel en rebaptisant une rue du nom du gendarme héroïque. Arnaud Beltrame a trouvé la mort au cours de l'attentat de Trèbes perpétré par le djihadiste Radouane Lakdim au cours duquel il s'était substitué à une femme retenue en otage. Il était resté pendant près de trois heures auprès du terroriste. Il a été mortellement blessé au cou par Lakdim en tentant de le maitriser lors d'un ultime corps-à-corps avec le djihadiste.
Le temps que les gendarmes d'élite neutralisent le terroriste, le colonel a reçu un violent coup de couteau dans la gorge. Grièvement blessé, il succombera dans la nuit.
Un hommage national a été rendu par Emmanuel Macron le 28 mars à Paris, au cours duquel le président de la République a assuré que "sa mémoire vivra", "son exemple demeurera".
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