Attaque à la machette en Belgique : ce que l’on sait

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 07 août 2016 - 12:31
Image
Des policiers devant l'hôtel de police à Charleroi.
Crédits
©Virginie Lefour/Belga/AFP
Deux policières belges ont été blessées samedi vers 16 heures par un homme armé d'une machette.
©Virginie Lefour/Belga/AFP
Un individu armé d'une machette a agressé samedi après-midi, au cri de "Allah Akbar", deux policières devant le commissariat de Charleroi (Belgique). L’agresseur, dont l’identité n’est pas encore connue, a été abattu par les forces de l’ordre. Les autorités s’orientent vers la piste terroriste.

Deux policières ont été blessées à la machette samedi 6 après-midi en Belgique, dans le centre de Charleroi, par un individu qui aurait crié "Allah Akbar", selon la police locale. L'agresseur, dont l'identité n'est pas encore connue, a été abattu par les forces de l'ordre. Blessé par balles au thorax et à la jambe, il a succombé à ses blessures. Aucun document d'identité n'a été retrouvé sur lui.

Les faits se sont produits vers 16 heures devant l'hôtel de police de la ville, située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bruxelles. "Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu'il portait et il a porté des coups très violents au visage de deux policières qui se trouvaient de faction en face de l'hôtel de police en criant +Allah akbar+, a expliqué au micro de RTL-TVI le porte-parole de la police de Charleroi, David Quinaux. L’homme, qui s’en est pris aux deux policières, a finalement été stoppé par un troisième agent qui a ouvert le feu et l’a abattu. Les deux policières blessées ont été admises à l'hôpital Notre Dame à Charleroi mais leurs jours ne sont pas en danger. Selon l’agence Belga, l’une des deux "souffre de plaies profondes à hauteur du visage" et a été hospitalisée, tandis que sa collègue "n’est que très légèrement touchée". 

Très vite, le Premier ministre belge, Charles Michel, a "condamné" cette attaque précisant dans la soirée que les premiers éléments de l'enquête allaient "très nettement vers la piste terroriste". Quant au ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, il a précisé que le niveau d'alerte terroriste n'était pas relevé. Actuellement, le pays est en  alerte de niveau 3, soit une menace "possible et vraisemblable".

Cette nouvelle attaque intervient une semaine après l’agression du père Jos Vanderlee, un prêtre de 65 ans de Lanaken dans le Limbourg. Le 31 juillet dernier, il avait été poignardé chez lui par un homme se présentant comme un demandeur d'asile. La veille, deux personnes, soupçonnées d’être en lien avec des projets d’attentats, avaient été interpellées en Wallonie, dans la région de Mons (Ouest) et à Liège (Est). Aussi, le 25 juin dernier, deux hommes avaient été arrêtés et inculpés en Belgique, soupçonnés d'avoir voulu se faire sauter dans une "fan-zone".

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.