Attentat de Marseille - Enquête : les cinq personnes gardées à vue ont été relâchées faute d'éléments incriminants
L'enquête sur l'attentat de la gare Saint-Charles De Marseille qui a fait deux victimes, deux cousines, dimanche 1er se poursuit. Ce vendredi 6, les cinq personnes de l'entourage du terroriste présumé Ahmed Hanachi, qui se trouvaient en garde à vue, ont été relâchées.
Ils avaient été interpellés pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Si les forces de l'ordre cherchaient à savoir si elles avaient pu apporter un soutien financier ou matériel au tueur, aucun élément incriminant n'a permis leur mise en examen. Elles ont donc été remises en liberté.
Les enquêteurs cherchent à retracer le parcours d'Ahmed Hanachi et à comprendre notamment chez qui ce Tunisien de 29 ans, arrivé en train en provenance de Lyon, avait dormi samedi 30 au soir.
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a indiqué jeudi 5 que l'enquête sur l'auteur de l'attentat n'avait jusque-là pas mis en évidence de liens avec des groupes "terroristes" dans son pays. "L'enquête est en cours, nous n'avons pas vraiment de lien aujourd'hui ou de preuve qui prouve l'attachement, quand cette personne était en Tunisie, avec des groupes terroristes ou Daech" (acronyme arabe de l'organisation Etat islamique), a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une rencontre avec son homologue français Edouard Philippe.
Les proches du criminel l'ont décrit comme un toxicomane et non comme un islamiste. Selon son père, la revendication de l'attentat émise par l'organisation Etat islamique est un mensonge. "Cette histoire de Daech pour moi c'est impossible", a-t-il fait savoir. Et d'ajouter: "Peut-être qu'il était sous l'effet de la drogue" quand il a assassiné les deux cousines, Maurane et Laura.
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