Attentats de Paris : 27 personnes toujours hospitalisées
Certains se remettent plus vite que d'autres. Près de quatre mois après les attentats meurtriers de Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts et 413 blessés, 27 personnes sont toujours hospitalisées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, dont le contenu a été dévoilé par Francetvinfo. Parmi elles, 22 se trouvent dans des services de soins de suite et de réadaptation (SSR), dédiés à la convalescence, la rééducation et la réhabilitation des patients.
Mi-janvier dernier, Christiane Taubira, alors ministre de la Justice, avait fait état de 350 blessés tandis que Marisol Touraine indiquait que 51 personnes étaient toujours soignées. La ministre de la Santé avait alors faire part de son souhait de renforcer le système de prise en charge sanitaire d'urgence sur l'ensemble du territoire national. Elle avait ainsi demandé aux Agences régionales de santé (ARS) que leurs établissements "soient capables de mettre en place une prise en charge des victimes aussi exemplaire qu'en Ile-de-France". "Nous devons réfléchir à la spécificité de la prise en charge d'enfants", avait-elle ajouté.
Bien que la douleur reste vive, l'enquête se poursuit pour tenter de comprendre comment un tel attentat, le plus meurtrier en Europe depuis 2004, a pu avoir lieu en France. Récemment, un Algérien résidant en Belgique soupçonné de liens avec les attaques djihadistes du 13 novembre à Paris a été arrêté à la suite d'informations faisant état de "sa possible implication dans des activités terroristes et son éventuelle appartenance à un groupe terroriste (actif) à l'étranger".
Selon le quotidien Le Soir d'Algérie, il s'agit de Zouhir Mehdaoui, âgé de 29 ans, qui a quitté l'Algérie en 2012 à destination de la Turquie. Présenté comme un proche d'Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques de Paris, Zouhir Mehdaoui a séjourné ensuite en Grèce avant de s'établir près de Bruxelles où il a épousé une Belge en 2014, a précisé Le Soir.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.