Bébé secoué dans les Hauts-de-Seine : une assistante maternelle soupçonnée

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 décembre 2015 - 11:10
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Un bébé à l'hôpital.
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©Philippe Put/Flickr
L'enquête devra définir si l'enfant a bien succombé au syndrome du bébé secoué.
©Philippe Put/Flickr
Une assistante maternelle et son conjoint ont été mis en examen suite au décès le 10 décembre dernier d'un bébé de 10 mois. L'équipe médical a conclu au syndrome du bébé secoué alors que le drame est survenu sous la surveillance du couple.

Une assistante maternelle et son conjoint ont été mis en examen à Montrouge (Hauts-de-Seine) suite à la mort d'un bébé de 10 mois. Ils sont soupçonnés d'avoir provoquer la mort du bébé en le secouant, même si les faits restent encore obscurs. Présumés innocents, ils ont été laissé libres sous contrôle judiciaire.

L'expertise médicale devra définir si le petit Augustin, décédé le 10 décembre, a bien succombé au syndrome du bébé secoué. Ce fut en tout cas les premières constatations de l'équipe médicale de l'hôpital Necker, témoigne le père dans les colonnes du Parisien. Les médecins avaient d'ailleurs immédiatement signalé ce cas au parquet de Nanterre.

Mais l'assistante maternelle et son conjoint nient les faits. Le 24 novembre dernier, la mère d'Augustin avait reçu un coup de téléphone de la nourrice. Elle lui expliquait que son enfant avait fait "un malaise" et avait prévenu les secours. Un hématome sous-dural avait alors été diagnostiqué et malgré une opération du cerveau et plusieurs jours de soins intensifs, l'enfant n'a pas survécu.

L'assistante maternelle de 54 ans et son mari de 65 ans, également présent au moment du drame, ont tous deux été placés en garde à vue le 28 novembre, puis mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ils ont également interdiction d'entrer en contact avec les parents de la victime, qui n'habitent qu'à quelques centaines de mètres de chez eux.

Par le biais de leur avocat, les parents ont exprimé leur incompréhension que les deux suspects soient laissés libres au regard de la gravité des faits. L'avocat de la nourrice et de son mari a quant à lui rappelé l'importance de la présomption  d'innocence, notamment tant que l'enquête n'a pas confirmé les causes de la mort.

 

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