Braquage du casino d'Aix-en-Provence : 14 interpellations

Dans le cadre de l'enquête sur le braquage du casino d'Aix-en-Provence le 13 février dernier, 14 personnes ont été interpellées. Les suspects habitent pour la plupart les quartiers nord de Marseille et n'appartiendraient pas au grand banditisme.

La police judiciaire de Marseille vient d'interpeller 14 personnes dans le cadre de l'enquête sur le braquage du casino d'Aix-en-Provence survenu en février dernier. D'après les premières données recueillies, les suspects arrêtés sont "de jeunes gens", habitant pour la plupart les quartiers nord de Marseille, a indiqué une source proche de l'enquête confirmant une information de La Provence. Connus des services de police pour divers délits, ils n’appartiendraient pas au grand banditisme et auraient des profils de "braqueurs de petits commerces", selon une source policière qui s'est exprimée au micro de France Info.

Leur garde à vue pourrait durer jusqu’à 96 heures puisqu’il s’agit d’une affaire criminelle en bande organisée. La police, quant à elle, espère avoir fait une bonne prise. Outre les quatre auteurs présumés, les policiers pensent avoir arrêté des suspects "impliqués à divers niveaux" dans cette affaire.

Dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 février, vers deux heures du matin, quatre individus armés avaient fait irruption au casino d'Aix-en-Provence, créant la panique parmi les quelque 700 clients présents. Ils s'étaient dirigés vers la caisse, après avoir neutralisé le système de sécurité du casino, puis, avaient tiré à deux reprises avec des fusils AK-47 (Kalachnikov) vers une verrière sans faire de blessés. Les hommes s'étaient alors emparés de la caisse sous la menace de leurs armes, avant de prendre la fuite à bord d'une grosse cylindrée dans laquelle les attendait un autre homme. La voiture avait ensuite été retrouvée incendiée. Montant du butin: 5.000 euros.

Ce n'est pas la première fois que l'établissement fait l'objet de braquages. En 2011, le "Pasino" d'Aix avait été attaqué à deux reprises: en avril par un commando de six hommes cagoulés et armés de Kalachnikov et de pistolets automatiques qui avait récupéré plus de 100.000 euros. Puis, en juin par un commando de cinq braqueurs cagoulés.