Cagnes-sur-Mer : bloquée dans le magasin où elle travaille, elle est licenciée pour avoir osé ouvrir le rideau électrique
Elle pensait à une mauvaise blague. Le genre de bizutage que l'on peut subir un premier jour de travail. Elle se retrouve sans emploi. Une femme travaillant dans un magasin de Cagnes-sur-Mer a été licenciée lundi 11 septembre pour avoir osé ouvrir le rideau électrique sans la permission de ses responsables. Elle s'était retrouvée bloquée à l'intérieur, tous ses collègues étant partis alors qu'elle se changeait dans les vestiaires en sous-sol. Nice-Matin a raconté son histoire ce lundi 9 octobre.
"Je suis remontée des vestiaires. Il n'y avait plus de lumière dans le magasin et tout était fermé. J'ai crié le prénom des deux responsables de la fermeture, mais il n'y avait plus personne", a-t-elle expliqué.
C'était son premier jour de travail. Auparavant, elle avait déjà travaillé quatre ans dans cet entreprise. Alors avant de céder à la panique, elle a appelé un ancien responsable, puis la police municipale qui n'a rien pu faire pour elle.
D'ailleurs, sur le conseil d'un agent, elle a déclenché l'alarme du magasin. Le directeur l'a ensuite appelé sur un téléphone fixe, lui demandant d'attendre un responsable. Mais c'est donc à ce moment-là qu'elle aurait paniqué en appuyant sur le bouton d'ouverture du rideau alors que, selon ses dires, le responsable de rayon était en train d'arriver.
"Le soir, la responsable me dit que ma période d'essai est terminée. Je suis virée", a-t-elle aussi déclaré.
Le directeur du magasin a concédé que les "gars auraient dû faire plus attention". Mais a aussi expliqué que la personne licenciée avait "traîné dans les vestiaires des dames". Ajoutant que si "personne n'est autorisé à toucher les portes électriques", pour des raisons de sécurité, mis à part deux responsables (ensemble), lui et son équipe avaient aussi pris cette décision à cause d'un "mauvais retour de la part de clients à son sujet".
Cette dame, encore touchée par cette histoire, a déposé une main courante au commissariat, et pense même aller aux prud'hommes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.