Charente : une jeune fille en poignarde une autre à un arrêt de bus

Deux jeunes filles se sont violemment disputées à un arrêt de bus à Soyoux, à quelques kilomètres d'Angoulême (Charente), ce mardi matin. La situation a tellement dégénéré que l'une d'elle a poignardé l'autre, à plusieurs reprises. Grièvement blessée à l'aisselle, la victime, âgée de 17 ans, a été transférée à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

La dispute a viré au drame. Une jeune fille de 17 ans a été poignardée à plusieurs reprises par une autre adolescente ce mardi 15 au matin à Soyaux, à quelques kilomètres au sud-est d'Angoulême, en Charente.

Il était 7h30 quand l'altercation a eu lieu. Les deux jeunes femmes se trouvaient à l'arrêt de bus Auriol, près du centre des impôts, quand la situation a dégénéré sous les yeux stupéfaits de plusieurs enfants notamment. Alors qu'elle se disputaient, l'une d'elle a sorti un couteau et a poignardé l'autre plusieurs fois avant de prendre la fuite. Grièvement blessée au niveau de l'aisselle, la victime a été prise en charge par le Smur avant d'être transférée au centre hospitalier de Girac. Selon La Charente Libre, elle a perdu beaucoup de sang mais son pronostic vital n'est fort heureusement pas engagé.

Les services de police ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'agression. Joint par LCI, le parquet d'Angoulême n'a pas souhaité s'exprimer sur l'affaire. D'après Michel Bonnefond, adjoint au mère de Soyaux chargé de la sécurité, "on ignore si les deux jeunes filles se connaissaient. On ignore également ce qu'elles faisaient dans ce quartier de si bonne heure". Car les deux adolescentes n'ont aucun lien avec la commune. En effet, d'après La Charente, qui  semble avoir plus d'informations, la victime habiterait de Saint-Yrieix à quelques kilomètres de là et serait scolarisée au lycée Jean-Rostand tandis que l'auteure des coups de couteaux vivrait à Saint-Michel et serait apprentie à la Cifop. D'après le journal local, les deux jeunes adolescentes étaient autrefois amies et, d'après ses camarades de classe, la victime se disait menacée depuis plusieurs mois déjà. En milieu de journée, la police recherchait toujours la coupable présumée.