Corse : une violente rixe fait quatre blessés dont une femme enceinte, forte mobilisation policière

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 14 août 2016 - 14:30
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©Frédéric Bisson/Flickr
Une violente bagarre a éclaté samedi en fin d'après-midi entre deux groupes d'individus, à Sisco, une commune de Haute-Corse.
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Une violente bagarre a éclaté samedi en fin d'après-midi entre deux groupes d'individus, à Sisco, une commune de Haute-Corse, nécessitant l'intervention d'une centaine de policiers et gendarmes.

Quatre personnes ont été blessées lors d'une "violente rixe" samedi 13 au soir à Sisco (Haute-Corse), à laquelle ont mis fin une centaine de policiers et gendarmes, a affirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans la nuit de samedi à ce dimanche.

"Dans des circonstances et pour des motifs que l'enquête devra déterminer avec précision, une violente rixe a éclaté ce soir à Sisco (Haute-Corse) entre des riverains et un groupe d'une dizaine de personnes extérieures à la commune", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche:

"Quatre personnes blessées dont une femme enceinte ont été évacuées vers le centre hospitalier de Bastia. Leur pronostic vital n'est pas engagé. Trois véhicules ont été incendiés, provoquant de fortes perturbations de la circulation et un début de feu de végétation rapidement circonscrit", a précisé M. Cazeneuve, condamnant ces violences et appelant au calme.

Selon les informations de BFMTV, la bagarre a éclaté vers 18h15 dans une crique. Pour une raison indéterminée, une quarantaine de Corses s'en sont pris à une dizaine de membres de deux familles de nationalité marocaine résidant en Corse et en Espagne. Des cailloux et des bouteilles ont été jetés, et les trois véhicules des victimes marocaines ont été incendiés, provoquant un début de feu dans le maquis, rapidement maîtrisé.

Le calme est revenu suite à l'intervention de "100 policiers et gendarmes", est-il précisé dans ce communiqué, et la section de recherches d'Ajaccio a été saisie de l'enquête.

Samedi soir, le parquet n'a pas pu être contacté, la préfecture et les forces de l'ordre n'ont pas souhaité donner de détails sur la nature de l'altercation.

 

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