Des attentats "imminents" visant la France et les Pays-Bas déjoués
Des attaques terroristes "proches" ont été déjouées en France et aux Pays-Bas grâce à l'interpellation en juin dernier de deux hommes soupçonnés de planifier des attentats djihadistes.
Deux individus âgés de 22 et 28 ans, d'origine marocaine, comparaissent depuis mercredi 19 devant la justice hollandaise. Ils avaient été interpellés en juin dernier à Rotterdam car soupçonnés "de préparer un crime terroriste et de faire partie d'une organisation terroriste", avaient indiqué les procureurs néerlandais lors de leur arrestation.
Selon les services de renseignement bataves, ils avaient déjà repéré plusieurs cibles potentielles à Rotterdam dont un poste de police et le célèbre pont Érasme. Ils y avaient d'ailleurs tourné une vidéo, entonnant un chant à la gloire des "martyres".
Mais l'un des deux hommes aurait également préparé une attaque "imminente" sur le sol français. La ou les cible(s) concernée(s) par ce projet n'a cependant pas été communiquée. Toujours selon les autorités hollandaises, un de ces suspects était en contact avec un individu susceptible de lui fournir des fusils d'assaut kalachnikov et des ceintures d'explosifs.
Quelques semaines avant ces arrestations, un attentat à l'explosif ou "au poison" avait été déjoué, selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, conduisant à l'arrestation de deux frères d'origine égyptienne.
Fin mars, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé que 51 attentats avaient été déjoués depuis janvier 2015. L'attaque parisienne du 12 mai avait porté à 246 le nombre de personnes tuées depuis le début de cette vague d'attentats djihadistes en France. Aux Pays-Bas, le niveau d'alerte terroriste est fixé à 4 sur 5.
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