Des lycéennes renvoyées chez elles à cause de leurs shorts "trop courts"
Leurs tenues étaient jugées "indécentes" par la proviseure du lycée, elles ont été renvoyées chez elles. A Sète, dans l'Hérault, la nouvelle directrice du lycée Jean-Moulin de la ville a interdit à plusieurs dizaines de lycéennes de son établissement d'aller en cours à cause de shorts jugés "trop courts"
Comme le précise France 3 Hérault, la proviseure a fait valoir aux jeunes filles incriminées que leurs tenues "indécentes et impudiques", pouvaient "perturber ou déconcentrer" leurs camarades masculins.
Lire aussi - Valence: la direction d'un lycée accusée de mesurer la longueur des jupes de ses élèves
Les températures du mois de septembre étant assez élevées certaines lycéennes portaient des shorts ou des hauts moulants. Elles ont donc été priées d'aller se changer chez elles avant de pouvoir entrer en classe. De nombreux professeurs et personnels du lycée soutiennent l'action de la proviseure, estimant que les lycéens "ont besoin de cadres précis et ils doivent respecter les règles et règlements".
Néanmoins, la polémique a essaimé sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes reprochant une forme de sexisme à la directrice qui visaient uniquement les tenues des jeunes femmes et non celles des garçons.
De son côté, le rectorat a réagi par le biais d'un communiqué. "Il n'y a pas d'interdiction du port du short ou tee-shirt moulant dans cet établissement. Aucune modification du règlement intérieur n'est survenue depuis la rentrée 2018-2019. Pour être modifié, un règlement intérieur doit être validé en conseil d'administration et soumis aux autorités académiques. Le règlement du lycée Jean-Moulin stipule qu'une tenue et un comportement convenables et adaptés sont demandés à tous. Ce dernier concerne les filles comme les garçons", a-t-il fait savoir.
Voir:
Seine-et-Marne: une adolescente expulsée de son lycée pour une "robe longue"
Val-de-Marne: les fillettes interdites de short à l'école, les parents d'élèves s'énervent
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.