Dordogne : des coups de feu tirés contre une veillée funèbre

Une salle communale de Saint-Germain-et-Mons a été la cible de tirs de gros calibres, dimanche 1er, en fin de soirée. À l’intérieur, une famille, bien connue dans le village et sans histoire, était réunie pour une veillée funèbre. Une enquête a été ouverte.

Les coups de feu n'ont fait, heureusement, aucun blessé mais la famille est très choquée. Au cours d'une veillée funèbre qui se déroulait dimanche 1er, la salle des fêtes de Saint-Germain-et-Mons, près de Bergerac en Dordogne a essuyé des tirs d'armes à feu. Pas moins de 16 impacts de balles ont été relevés sur le mur du bâtiment.

Selon France Bleu Dordogne, sur les coups de 22h, une voiture a klaxonné devant la salle communale avant de repartir. Puis un véhicule, dont on suppose qu’il s’agit du même, est arrivé. C’est à cette occasion que plusieurs tirs ont été effectués en direction de la salle des fêtes. La majorité des impacts ont été relevés sur la façade mais des tirs, a priori de petits calibres, ont traversés les fenêtres et auraient pu blesser les personnes qui se trouvaient à l'intérieur. Heureusement, aucune de personnes présente n'a été blessée.

"Deux personnes ont été vues à bord de la voiture, mais il est encore trop tôt pour affirmer qu’elles n’étaient pas plus nombreuses", a rapporté de son côté Sud Ouest.

Prévenus, les gendarmes de la brigade de recherches de Bergerac se sont rendus sur place pour effectuer les premières constatations. La mairie de Saint Germain et Mons a porté plainte. Les gendarmes de la ville ont été saisis de l'enquête avec le soutien de la section de recherche de Bordeaux.

La famille a été très choquée par la violence de cette attaque et a expliqué ne pas se connaître d'ennemi capable d'un tel degré de violence.

"L'enquête suit trois pistes principales: le règlement de compte intra familial, la piste de jeunes du secteurs désœuvrés, ou encore la piste de l'attaque raciste, la famille en question étant d'origine marocaine", a expliqué la radio.