Elle donnait du Lexomyl avec du coca à sa fille de 2 ans, une mère condamnée
Une femme de 37 ans a été condamnée mardi 11 par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan (Landes) à six mois de prison avec sursis pour avoir donné du Lexomyl et du Tercian (des puissants antidépresseurs) à sa petite fille de deux ans, chez qui une altération de la personnalité a été constatée par un médecin psychiatre.
Cette mère de famille de cinq enfants, originaire de Labastide-d'Armagnac, avait déjà été condamnée en 2013 pour les mêmes faits, commis sur deux de ses enfants depuis placés en famille d'accueil.
France Bleu Gascogne, qui rapporte l'information, précise que le père, lui âgé de 45 ans, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour complicité, puisqu'il a laissé son épouse faire sans tenter d'intervenir.
"Ce n'était qu'un demi cachet de Lexomyl par semaine, dans un biberon de coca, pour la calmer", a reconnu le quadragénaire à la barre, pendant que la mère continuait de nier les faits.
Lire aussi: une mère condamnée à de la prison avec sursis pour l'absentéisme de ses enfants
La radio précise, au sujet de la mère, qu'un psychiatre avait souligné sa "personnalité borderline" et son "quotient intellectuel bas" en 2013.
C'est début 2017 que le calvaire de la petite Ayana-Bella a été détecté. Une assistante familiale a constaté des traces de violences sur les fesses de l'enfant. Mais faute de preuve, les parents n'ont pas été condamnés pour ça.
En revanche, puisque la fillette avait changé de comportement et dormait beaucoup, des analyses médicales ont été ordonnées puis ont donc révélées des traves d'antidépresseurs dans son organisme.
Et aussi:
Viols et violences sur sa fille: la mère condamnée
Quintuple infanticide en Gironde: la mère condamnée à 8 ans de prison
Morbihan: une mère condamnée pour avoir poignardé au visage son bébé... alors encore dans son ventre
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.