Etats-Unis : une fusillade éclate à Seattle, cinq blessés dont deux graves
Les Etats-Unis ont été à nouveau frappés par une fusillade. Un homme a ouvert le feu mercredi 9 au soir devant une supérette située dans le centre-ville de Seattle (Etat de Washington, dans le nord-ouest), blessant cinq personnes, dont deux très gravement. La police, qui recherche toujours le tireur, a tenu à préciser que cet évènement n'avait aucun rapport avec la manifestation contre l'élection de Donald Trump qui se déroulait au même moment dans la ville. D'après les premiers éléments de l'enquête, le drame aurait été déclenché par une "querelle personnelle".
La fusillade a éclaté à 19h15, selon les pompiers de la ville. D'après des témoins cités par le Seattle Times, une dispute a éclaté et un individu a commencé à s'éloigner avant de faire demi-tour et de tirer dans la foulle. Les balles ont atteint les jambes, poitrines et coups des cinq personnes, quatre hommes et une femme, âgées de 20 à 50 ans. Les malheureux ont été en pris charge par les secours et conduits à l'hôpital. D'après Susan Gregg, la porte-parole du Harborview Medical Center, le pronostic de deux des hommes blessés est engagé. Le tireur a quant à lui pris la fuite. La police, qui mène l'enquête, est actuellement à la recherche de témoignages. Les enquêteurs comptent également examiner les enregistrements des caméras de vidéosurveillance des immeubles alentours.
Il s'agit de la huitième fusillade depuis le début de l'année dans l'Etat de Washington. La dernière avait éclaté au mois de septembre dans un centre commercial de Burlington. Cinq personnes avaient péri. Après 24 heures de traque, le coupable avait finalement été arrêté.
Les fusillades sont malheureusement très courantes aux Etats-Unis où le port des armes est autorisé par le deuxième amendement de la Constitution et activement défendu par Donald Trump, élu mercredi 45ème président des Etats-Unis. Lors des attentats de novembre 2015 à Paris, le milliardaire avait notamment fait polémique en critiquant les lois françaises sur "le port d'armes les plus restrictives au monde", assurant que si les victimes avaient eu des armes, "la situation aurait été très, très différente".
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