Eure-et-Loir : une fillette de 11 ans se noie dans un centre de loisirs
Une fillette de onze ans est morte noyée mardi 21 dans un étang d'un parc de loisirs à Illiers-Combray, à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Chartres (Eure-et-Loir). Elle se trouvait là avec six autres enfants dans le cadre des activités de son centre de loisirs.
Les circonstances exactes du drame ne sont pas encore clairement établies et une enquête a été ouverte, mais selon L'Echo Républicain, l'enfant aurait profité d'un moment d'inattention des deux adultes chargés de surveiller le groupe. Le drame aurait également pu être plus grave, une deuxième enfant ayant manqué de se noyer.
A la mi-journée, la victime et une de ses camarades, âgée de neuf ans, jouaient dans l'herbe à proximité du plan d'eau lorsque les personnes chargés de les surveiller les auraient perdues de vue un instant. Le corps de la plus jeune des deux enfants a soudain été repéré à la surface. Par chance, un sapeur-pompier en congé se trouvait sur place. L'enfant a pu être sortie de l'eau et réanimée. Elle a ensuite été transportée vers le centre hospitalier de Chartres.
Malheureusement, les personnes présentes sur place n'ont pas réussi à repérer la fillette de 11 ans. Il aura fallu d'importants moyens et l'intervention de plongeurs pour retrouver son corps sans vie.
Au moment du drame, la baignade n'était pas surveillée, comme prévu et indiqué par le règlement du centre de loisirs. Le site avait d'ailleurs été contrôlé la semaine passée par la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations et aucune infraction aux règles de sécurité n'avait été relevée.
Cette noyade intervient alors que l'Institut de veille sanitaire (InVS) a révélé le 16 juillet dernier que le nombre de noyades du 1er juin au 5 juillet a augmenté de 30% par rapport à l'année dernière. L'institut a relevé 275 incidents dont 109 mortels. Un chiffre lié à la vague de chaleur qui a alors touché le pays, poussant les Français à rechercher la fraicheur d'une baignande. En réaction à ces très mauvais chiffres, l’Inpes a publié une brochure contenant divers conseils pour prévenir le danger.
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