Gendarmerie incendiée à Meylan : un mode opératoire fréquemment utilisé
Mercredi 1er novembre, un groupe d'extrémistes féministes revendiquait l'incendie de la gendarmerie de Meylan, en Isère. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre.
Acte dénonçant le "sexisme et le genre" a détruit cinq véhicules et une vingtaine de personnes, des gendarmes et leurs familles qui vivaient dans des logements de fonction à proximité, avaient été évacuées.
Ce mode opératoire contre les forces de l'ordre connait une recrudescence ces dernières semaines comme l'a souligné Libération. Le 19 septembre, la gendarmerie de Limoges était incendiée: un bus et quatre fourgons avaient été détruits.
Le 21 septembre, un incendie criminel a ravagé la gendarmerie de Grenoble. Personne n'avait été blessé mais une cinquantaine de véhicules avaient été détruits. L'acte avait été revendiqué sur une plateforme Internet proche de l'extrême gauche et dénonçait la tenue d'un procès où neuf personnes étaient jugées pour avoir participé à l'attaque d'une patrouille de police lors d'une manifestation illégale.
Le 24 octobre, une vingtaine de véhicules de la société d'électricité Enedis avaient subi le même sort à Limoges. Le même jour à Clermont-Ferrand, trois voitures de la police municipale prenaient feu.
Quelques jours après le 27 septembre, les véhicules des entreprises SPIE et Schindler étaient visés à Grenoble. Trois voitures étaient alors détruites. Sur le site Attaque, un texte de revendication avait été publié pour ce dernier acte: "nous nous réjouissons également des récentes attaques contre les keufs, à Limoges, à Clermont et en Isère, et exprimons notre soutien aux incendiaires toujours anonymes".
Les auteurs de tout ces incendies visant ouvertement les forces de l'ordre n'ont toujours pas été retrouvés et n'ont laissé aucun indice derrière eux.
Les faits concernant la gendarmerie de Meylan font aujourd'hui l'objet d'une enquête au sein de la section de recherche de Grenoble.
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