Gilets Jaunes acte 13 : violents affrontements "antifas" contre nationalistes à Lyon (vidéo)

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La rédaction de France-Soir
Publié le 11 février 2019 - 12:53
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Des Gilets jaunes manifestent à Saint-Brieuc le 12 janvier 2019
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© Damien MEYER / AFP/Archives
Les militants d'extrême droite nationaliste ont attaqué le cortège.
© Damien MEYER / AFP/Archives

Samedi 9, en marge de l'Acte 13 des gilets jaunes à Lyon, une violente bagarre a éclaté peu après le départ du cortège lorsqu'une quarantaine d'assaillants appartenant à des groupes d'extrême droite nationaliste ont attaqué des manifestants antifascistes. 

Il n'aura fallu qu'une trentaine de minutes pour que la situation dégénère. Samedi 9, une violente bagarre a secoué une partie du cortège lyonnais des gilets jaunes. Un groupe de manifestants se présentant comme antifascistes a été violemment attaqué par des groupes nationalistes, portant eux-aussi le gilet jaune, sur fond de violences récurrentes entre les deux bords depuis plus de deux mois.

Selon les images circulant sur les réseaux sociaux, un groupe d'assaillants –une quarantaine environ– fonce sur les manifestants avec l'envie d'en découdre, frappant ceux qui leur tombent sous la main, et faisant reculer le cortège qui marchait sur le cours Lafayette. Les faits sont certes brefs, de l'ordre de quelques minutes seulement, mais particulièrement violents.

Sur un trottoir, un homme en particulier semble être passé à tabac. Un fumigène est allumé par les assaillants, sans être lancé pour autant. Les antifascistes accusent les militants d'extrême droite de s'en être servi pour tenter de brûler l'un des manifestants, photographie à l'appui.

Depuis la manifestation Gilets jaunes du 1er décembre, des groupes de nationalistes et d'antifascistes se sont greffés dans les cortèges. Un peu partout en France, les différents "Actes" sont émaillés de violences entre les groupes. Après une certaine domination des militants de l'extrême droite radicale, l'attaque du cortège du NPA dans la manifestation parisienne du 26 janvier, a été un élément déclencheur d'une  remobilisation du camp antifasciste. L'acte 12, samedi 2, a notamment donné lieu à une forte mobilisation des "antifas" qui ont expulsé leurs adversaires du mouvement dans la capitale.. 

Un groupe en particulier revient de manière récurrente dans les violences commises dans ces cortèges: les Zouaves Paris. Ce sont eux, notamment, qui ont attaqué le NPA lors de la manifestation du samedi 26 janvier. Certains antifascistes assurent que ces mêmes Zouaves étaient présents parmi les assaillants qui ont attaqué le cortège lyonnais ce samedi. Si l'information était avérée, cela confirmerait que les Zouaves se sont déplacés pour aller soutenir les gros bras de l'ultra-droite locale, très implantée dans la capitale des Gaules. A Paris, si des débordements ont encore émaillé le cortège, aucune bagarre notable sur fond d'opposition antifascistes/nationalistes n'a été recensée lors de l'Acte 13 samedi 9.

Voir aussi: 

Zouaves Paris: la résurgence de l'extrême droite radicale violente dans la capitale

Une mobilisation persistante et en recul des "gilets jaunes" pour l'acte 13

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