Gironde : armes et munitions saisies lors d'une perquisition dans les milieux d'ultra-droite

Une trentaine d'armes et des centaines de kilos de munitions "de tous types" ont été saisies ce mercredi matin suite à des perquisitions dans les milieux de "l'ultra-droite violente" en Gironde. Au moins une personne a été interpellée.

Des perquisitions administratives "dans les milieux de l'ultra-droite violente" en Gironde, toujours en cours ce mercredi 20 au matin, ont abouti à l'interpellation d'une personne et permis la saisie d'armes et de munitions, a-t-on appris de source policière.

"Deux perquisitions administratives ont lieu depuis ce matin dans les milieux de l'ultra-droite violente en Gironde", a indiqué à l'AFP cette source. Au moins une personne a été arrêtée et placée en garde à vue, et une trentaine d'armes et plus de 200 kg de "munitions de tous types" saisies, a-t-elle ajouté.

Des membres des milieux de l'ultra-droite sont régulièrement dans le viseur de la justice, comme en mars dernier en Picardie, où 16 personnes, dont un mineur, ont été placées en garde à vue pour des faits graves. Les enquêteurs les soupçonnaient des faits de tentative d'homicide, violences, vols, reconstitution de groupes de combat, incendies et infractions à la législation sur les stupéfiants, avait alors révélé le procureur d'Amiens Bernard Farret.

Plus récemment, c'est une figure de ces mouvements à la droite du FN qui a été arrêté dans le Nord car suspecté d'être mêlé à des attentats djihadistes. Déjà incarcéré pour son rôle présumé dans une affaire de trafic d'armes, cet ancien militaire de 52 ans, Claude Hermant a été entendu en décembre car il est soupçonné d'avoir fourni un fusil d'assaut et quatre pistolets à Amedy Coulibaly, le terroriste de Montrouge et de l'Hyper cacher.