Haute-Savoie : l'instituteur accusé de l'agression sexuelle d'une fillette déferré

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Pierre Plottu
Publié le 03 juin 2015 - 14:34
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Des voitures de police.
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©Gile Michel/Sipa
L'ADN recueillit sur les sous-vêtements de l'enfant ne correspondrait pas avec celui du suspect.
©Gile Michel/Sipa
Suite aux accusations d'agression sexuelle portée par une enfant de cinq ans, un instituteur remplaçant est un garde à vue depuis lundi 1er juin en Haute-Savoie. Le suspect, qui nie les faits, devait être déferré devant un juge ce mercredi.

La petite fille agressée est âgée de cinq ans. Un instituteur remplaçant de Gaillard (Haute-Savoie), en garde à vue depuis lundi 1er juin suite au dépôt d'une plainte par la mère de la petite victime, est soupçonné d'atteinte de nature sexuelle sur cet enfant. L'homme, inconnu de la justice, nie les faits mais sera déferré devant un juge d'instruction ce mercredi.

Immédiatement après le dépôt de plainte de la mère, vendredi 29 mai, les enquêteurs ont diligenté une expertise médicale qui a confirmé la présence de traces suspectes sur le corps de l'enfant. Des marques compatibles avec une atteinte de type sexuel.

En complément, une expertise ADN a également été menée en urgence sur les vêtements et sous-vêtements de la petite victime. Il en ressort toutefois que l'ADN isolé ne correspond pas avec celui du suspect mais pourrait, selon la mère, être celui d'une personne s'étant occupé de sa fille durant la journée de l'agression présumée.

Pour autant, le procureur de la République de Thonon-les-Bains Patrick Steinmetz assure à ce stade n'exclure "aucune hypothèse". "On reste très prudent et on cherche des éléments qui corroborent les déclarations de l'enfant", a-t-il expliqué, rappelant que le suspect "nie toute implication dans les faits subis par l'enfant".

"Au regard de la nature et de la gravité des faits dénoncés, dont la réalité a été corroborée par des examens médicaux, des éléments et indices recueillis par les enquêteurs, des investigations qu'il reste à accomplir, de la nécessité de permettre à la personne jusque-là placée en garde à vue de se défendre en ayant un accès complet au dossier d'enquête, ainsi que du retentissement et des conséquences entraînées par la révélation des faits au sein de l'école où se trouve scolarisée l'enfant", le parquet a enfin annoncé ouvrir une information judiciaire.

 

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