Haute-Savoie : un alpiniste se tue sur le Mont-Blanc
Un père de famille s'est tué dimanche 21 sur le Mont-Blanc. Dans l'après-midi, il descendait la plus haute montagne d'Europe avec son fils lorsqu'il a été victime d'une chute mortelle.
Aux environs de 14h ils se trouvaient à 4.500 mètres d'altitude sur l'arête des Bosses, sur la voie normale du sommet du Mont-Blanc, qui mène à Saint-Gervais.
A l'arrivée du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM), le quinquagénaire était déjà décédé et les secours n'ont rien pu faire pour le sauver selon le Dauphiné Libéré.
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Selon les premières constatations, le père de famille n'était pas encordé avec son fils âgé d'une vingtaine d'années. Ils s'étaient séparés peu avant l'accident. Ils évoluaient sur la première arête des Bosses: une pente particulièrement raide au dessus du refuge Vallot.
Le père de famille a semble-t-il dévissé. C'est-à-dire chuté sans être retenu par une corde. Il a été retrouvé 400 mètres plus bas.
L'accès au Mont-Blanc devrait prochainement être limité à 214 alpinistes par jour. Cette mesure a été demandée par Jean-Marc Peillex, maire de la commune de Saint-Gervais d'où part la voie classique pour atteindre le sommet du massif.
Si rien n'était encore acté au début du mois de septembre, la réglementation pourrait voir le jour à l'été 2019: elle vise à limiter les incivilités et les prises de risque de certains alpinistes (amateurs ou non) inconscients des dangers que présente une telle ascension.
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