Hérault : incendie d'une locomotive de TGV, sept blessés légers

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JmC
Publié le 02 août 2015 - 17:25
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Hérault Incendie TGV 02.08.2015
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©Christophe Vincenzi/Twitter
L'incendie n'a touché que la locomotive du TGV Marseille-Madrid.
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La locomotive d'un TGV espagnol Marseille-Madrid a pris feu dimanche matin à Lunel (Hérault), entre Nîmes et Montpellier. L'incendie n'a pas atteint les autres wagons et aucun passager n'a été sérieusement blessé, malgré quelques mouvements de panique.

Grosse panique mais plus de peur que de mal, dimanche 2 août en début de matinée, pour les 250 passagers d'un TGV espagnol évacués à Lunel (Hérault) en raison d'un incendie de la locomotive.

L'incident n'a fait que sept blessés légers, des passagers soignés pour des coupures aux mains et aux pieds après avoir brisé des vitres des wagons, dans la panique. D'autres passagers, incommodés par la fumée, ont également été pris en charge par les secours, a précisé la SNCF.

Le train TGV-9731 de la Renfe (la SNCF espagnole) qui effectuait la liaison entre Marseille et Madrid, avec environ 250 à 300 passagers à bord, s'est immobilisé vers 9h30 à quelques centaines de mètres de la gare de Lunel, entre Nîmes et Montpellier, en raison d'un incendie à bord de la locomotive, rapporte Midi Libre.

Le feu ne s'est pas étendu aux autres wagons, "seule la motrice a été touchée", a précisé le lieutenant-colonel Denis Argueil, chef du groupement territorial des sapeurs-pompiers, cité par le quotidien régional. Une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pour maîtriser l'incendie, dont on ignore les causes.

Le trafic des trains a été interrompu dans les deux sens, car une caténaire avait été endommagée. Des bus ont été affrétés pour acheminer les passagers, notamment vers Montpellier où ils devaient reprendre un train pour terminer leur voyage à destination de l'Espagne, a indiqué la SNCF, qui a ajouté sur son compte Twitter que le trafic avait repris progressivement en début d'après-midi.

Henri Hévesque, habitant de Lunel, a été impressionné par l'incendie: "Le train était encore bondé, personne n'avait commencé à descendre", a-t-il raconté sur France Info. "J'ai pensé tout de suite à la santé des gens qui étaient à l'intérieur du train, que j'ai rencontrés 20 minutes plus tard en train de marcher le long de la route pour se rendre en gare de Lunel à 500 mètres de là. Il y avait un petit qui était handicapé, c'est pas facile pour marcher, et des gens qui tiraient leur valise".

 

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