Il se braque une arme qu'il pensait déchargée sur la tempe, tire et se tue

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La rédaction de France-Soir
Publié le 23 août 2018 - 11:49
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Voiture de police à Paris, photo du 20 août 2018
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© GERARD JULIEN / AFP/Archives
Un jeune homme s'st tué samedi en Gironde en se tirant une balle dans la tempe.
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Un jeune homme s'st tué samedi en Gironde en se tirant une balle dans la tempe. Selon les premières investigations, il a agi en pensant que l'arme n'était pas chargée.

C'est un tragique jeu macabre qui s'est déroulé dans le huis-clos d'un garage de Floirac en Gironde. Un jeune homme de 21 ans a succombé à ses blessures après avoir reçu une balle dans la tête samedi 18 au soir. C'est lui-même qui aurait tiré le coup feu avec l'arme qu'il pensait déchargée.

Les faits se sont déroulés devant trois amis de la vicitme dont une mineure de 17 ans. "Tous se trouvaient dans un garage de Floirac, quand la victime aurait de son propre chef braqué l'arme sur sa tempe faisant mine de tirer, sans savoir que celle-ci était effectivement chargée", précise France Bleu Gironde.

Voir - Il tire une balle dans la tête de son fils pour "mettre fin à une altercation"

Les témoins, pris de panique, ont déposé la vicitme en voiture à la polyclinique de Lormont dans un état grave avant de prendre la fuite. Malgré les efforts du corps médical pour la sauver, le jeune homme a succombé à ses blessures dimanche 19.

Les trois jeunes, dont le propriétaire de l'arme, ont finalement été retrouvés par les forces de l'ordre qui les ont interpellés et placés en garde à vue. Le détenteur de l'arme à feu, probablement un revolver, a été mis en examen pour homicide involontaire. Une information a également été ouverte contre une mineure de 17 ans et deux majeurs pour modification de scène de crime ou de délit. Deux d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire, le 3e déjà sous le coup d'une condamnation pour détention de stupéfiants, a été incarcéré.

Un policier, qui est intervenu dans cette affaire, est sous le coup d'une enquête de l'IGPN, pour s'être réjoui de la mort du jeune homme sur les réseaux sociaux. Il avait estimé "qu'on pouvait débrancher" les machines maintenant en vie la victime car "il va nous coûter cher ce con". Des propos choquants rapportés par un internaute au commissariat de Cenon mardi 22, provoquant l'ouverture d'une enquête. La personne qui a rapporté les propos aux forces de l'ordre subit depuis des menaces sur les réseaux sociaux.

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