Inondations "sans précédent" dans le nord de l'Angleterre

Alors que le nord de l'Angleterre fait face à des inondations "sans précédent", des centaines de personnes ont dû être évacuées face à la montée des eaux. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a indiqué le déploiement de troupes supplémentaires pour prévenir des risques mortelles.

Le nord de l'Angleterre est sous les eaux. En raison des pluies diluviennes qui ont balayé cette région ces derniers jours, villes et villages sont inondés et des milliers de foyers privés d'électricité. Au total, plus de 300 alertes ont été lancées ce dimanche dans les comtés du Lancashire et du Yorkshire.

Pour faire face à cette catastrophe, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé ce dimanche l'envoi de renforts pour venir en aide aux populations affectées par les inondations. "Je viens juste de présider une réunion (de crise, NDLR) sur ces inondations sans précédent. J'adresse mes plus grands remerciements aux services de secours et aux militaires pour leur investissement. J'adresse également ma sympathie pour ceux qui ont été sinistrés en cette période de l'année", a-t-il déclaré sur Twitter avant de préciser que des troupes supplémentaires seront déployées.

Sur BBC, le chef de l'exécutif a également remis en cause les défenses anti-inondations admettant qu'une réévaluation de ces systèmes, critiquées depuis plusieurs semaines, devrait être faite. Et pour cause: début décembre déjà, le nord-ouest de l'Angleterre avait été affecté par de fortes inondations à l'origine de centaines de millions d'euros de dégâts. "Les barrières anti-inondations, permanentes comme provisoires, ont joué un rôle clef, mais il est clair que dans certains cas, elles ont été dépassées, et nous devons voir s'il faut faire quelque chose de plus", a-t-il indiqué précisant qu'il visiterait lundi 28 les régions les plus affectées.

En parallèle, de violentes inondations ont lieu également en Amérique du Sud. Au total, près de 170.000 personnes ont été évacués au Paraguay, en Argentine, au Brésil et en Uruguay. Elles sont la conséquence du retour d'El Niño, un phénomène météorologique qui revient tous les trois à sept ans et dont les dégâts sont considérables.