La dirigeante d'un hôtel de luxe kidnappée à Nice, une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte lundi 24 à Nice après l'enlèvement d'une dirigeante de l'hôtel de luxe "le Grand Hôtel", à Cannes, déjà victime il y a quelques années d'une tentative d'enlèvement, a-t-on appris de source proche du dossier. La victime, Mme Veuve Jacqueline Veyrach, 76 ans est la présidente du Conseil d'administration du "Grand Hôtel", un hôtel cinq étoiles situé sur la croisette, à Cannes (Alpes maritimes), a indiqué le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre.
La victime a été kidnappée à la mi-journée près de son domicile alors qu'elle se trouvait à bord d'un 4x4 noir, à Cannes. Des individus l'ont contrainte à monter à bord d'un véhicule utilitaire, selon une source proche du dossier. Cet enlèvement en pleine rue s'est déroulé comme dans un film, en quelques instants, dans un quartier animé du centre-ville, sous l'œil de plusieurs témoins.
"Une dame de cet âge enlevée dans ces conditions, nous sommes tous très inquiets", a indiqué le procureur de la République. Une enquête a été ouverte pour "enlèvement et séquestration en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Elle a été confiée à la police judiciaire. La dirigeante hôtelière avait déjà été victime en 2013 d'un enlèvement au même endroit, devant son garage, a précisé le parquet.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.