La préfète de l'Ardèche prise à partie par des "Gilets jaunes" à Aubenas (photo)

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La rédaction de France-Soir
Publié le 06 février 2019 - 09:12
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Une cabane en bois construite par des gilets jaunes et menacée de démantèlement à Brest, le 18 décembre 2018
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© Fred TANNEAU / AFP
Françoise Souliman, préfète de l'Ardèche, a été prise à partie mardi 5 par des Gilets jaunes à un rond-point.
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Françoise Souliman, préfète de l'Ardèche, a été prise à partie mardi 5 par des Gilets jaunes à un rond-point. Sa voiture a été dégradée par des manifestants. 

 

Il n'y a pas eu de violence physique, mais le véhicule de la représente de l'Etat ainsi que celle de son équipe ont été endommagées. La préfète de l'Ardèche, Françoise Souliman, a été prise à partie par des manifestants se revendiquant des Gilets jaunes mardi à un rond-point de la ville d'Aubenas.

Comme le rapporte France Bleu Drôme-Ardèche, les contestataires ont reconnu le véhicule de la préfète qui se rendait dans une entreprise pour une visite. Très rapidement, la voiture a été encerclée par les manifestants. "Je suis sortie, j'ai tenté de discuter avec eux mais le dialogue était totalement impossible parce que c'était plus des vociférations et des cris qu'une volonté de parler", a fait savoir Françoise Souliman auprès de la radio.

Et d'ajouter: "Nous avons eu un pneu crevé, la voiture rayée. Une voiture qui m'accompagnait a eu deux pneus crevés. Mais, et c'est le plus important, il n'y a aucun blessé, c'est du matériel. Mais c'est vrai que c'est toujours extrêmement déplaisant de faire son travail et de ne pas pouvoir aller et venir normalement".

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La représentante de l'Etat a d'ailleurs fait savoir qu'elle était accompagnée de policiers et que leur présence ont permis d'apaiser les choses. "Une voiture secouée, des pneus crevés, ça n'a rien de très réjouissant ni rassérénant pour la vie démocratique d'un pays", a expliqué la haut-fonctionnaire.

De leur côté, les manifestants interrogés par France Bleu ont dit avoir vu une provocation de la part de la préfète, qui porteraient selon eux la responsabilité de la répression contre les gilets jaunes. "Elle nous interdit tout, les baraques sur les ronds points, les braséros", a expliqué une manifestante.

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