Le prêtre accusé d’avoir frappé sa maîtresse écope d’un rappel à la loi

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 janvier 2018 - 18:25
Image
Une procédure canonique a été ouverte à l'encontre du prêtre-psychanalyste Tony Anatrella, accusé d'
Crédits
© FRANK PERRY / AFP/Archives
Le prêtre se serait montré violent en mai 2017 selon sa maîtresse.
© FRANK PERRY / AFP/Archives
Un prêtre accusé de violences envers sa secrétaire paroissiale et maîtresse a écopé mardi d’un rappel à la loi. Le curé officiant dans les Bouches-du-Rhône aurait frappé cette femme dans le presbytère, mais le parquet n’a pas jugé nécessaire qu’un procès ait lieu dans cette affaire où les passions se déchaînent.

Un prêtre officiant dans les Bouches-du-Rhône a écopé mardi 16 d’un rappel à la loi alors qu’il était accusé de violences envers une femme de sa paroisse qui se trouvait être sa maîtresse, a-t-on appris ce dimanche 21.

L’affaire est entourée de passions et ne serait pas totalement terminée, la victime entendant demander réparation au civil. Les faits dénoncés remontent à mai 2017. Pour un motif futile de documents mis sous clé, le père Henri serait entré "dans une rage folle" contre sa secrétaire paroissiale et amante et l’aurait violenté au sein même du presbytère selon elle. Des témoins ont corroboré ces accusations niées par l’homme d’Eglise.

Lire aussi: Vosges - le prêtre accusé d'agressions sexuelles ne sera pas jugé

La victime présumée a porté plainte et demandé aux autorités religieuses le départ du prêtre. Celles-ci ont choisi d’attendre les conclusions de l’enquête pénale, qui ne devraient pas beaucoup les aider cependant.

Le prêtre a en effet écopé d’un rappel à la loi, une mesure alternative au procès qui consiste pour le parquet à rappeler à l’auteur des faits quelles sont ses obligations légales et les risques encourus en cas de non-respect de la loi.

Une mesure qui suppose qu’il y a bien eu une infraction mais que celle-ci n’a pas fait de victime ou de conséquence grave. Elle est par exemple utilisé pour le simple usage de stupéfiants. Le parquet semble donc avoir reconnu l’existence d’une altercation mais n’a pas jugé opportun qu’un procès ait lieu.

Une décision qui interpelle au regard du certificat médical établi après les faits et faisant état de "traumatisme crânien, céphalée, contusion du genou droit et choc émotionnel".

Et les déclarations des maires du Rove et de Gignac-la-Nerthe n’aident pas à y voir clair. Le communiste Georges Rosso a dénoncé les propos d’une "affabulatrice manifestement fragile" tandis que le DVG Christian Amirauty a lancé un appel à l’archevêché pour qu’il rende aux paroissiens leur curé, provisoirement écarté.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.