Affiches électorales : il y a la règle, et puis la foire

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France-Soir
Publié le 17 février 2020 - 10:25
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Des affiches électorales pour les élections européennes dans une rue de Montpellier, le 15 mai 2019
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© Pascal GUYOT / AFP
Les panneaux électoraux feront leur apparition le 2 mars
© Pascal GUYOT / AFP
Vous les avez certainement vues, elles commencent à fleurir un peu partout. Elles, ce sont les affiches des différents candidats aux élections municipales. Comment cela est-il réglementé entre gribouillages, déchirages, arrachages sauvages? La guerre des affiches a commencé.
 
Pour l'heure, les candidats utilisent pour se faire connaître des panneaux d’affichage libre et certes beaucoup moins d’affichage sauvage qu’auparavant, lequel est, rappelons-le, illégal. Panneaux, colonnes Morris ou autre, ces supports sont obligatoires dans chaque commune, avec des surfaces imposées en fonction du nombre d’habitants.
 
 
Bientôt les panneaux électoraux
 
Destinés aux associations et aux personnes voulant faire passer une annonce sans but lucratif, ces panneaux d’affichage libre céderont la place aux très officiels panneaux électoraux le 2 mars. C’est à cette date que débute la campagne des élections municipales. 
 
Et là, le cadre est bien plus strict. Chaque liste candidate se voit attribuer des panneaux, avec, théoriquement, l’interdiction d’afficher ailleurs. Ils sont situés à côté de lieux de vote, avec un nombre d’emplacements variant là encore selon la population, dix par exemple pour les communes jusqu’à 5000 habitants. 
 
Les listes ont des positions définies, en fonction de l’ordre d’arrivée des demandes des candidats pour les communes de moins de 1000 habitants, d’un tirage au sort pour les villes les plus importantes.  
 
Dégradation interdite
 
Une fois les affiches collées, il est en hors de question – en théorie – de les dégrader de quelque manière que ce soit. L’interdiction date de 1881, plus précisément de la loi sur la liberté de la presse, qui stipule que «ceux qui auront enlevé, déchiré, recouvert ou altéré par un procédé quelconque, de manière à les travestir ou à la rendre illisibles, les affiches apposées par ordre de l’Administration dans les emplacements réservés, seront punis de l’amende prévue par les contraventions de 3e classe». De l'humour? 
 
De nos jours, la peine équivaut à une amende de 450€, à condition, toutefois, qu’un PV soit dressé par un policier ou un gendarme. Voilà qui ne devrait pas forcément effrayer plaisantins et autres acteurs de la guerre des affiches. 
 
 

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