Les Sables-d'Olonne : le bateau des secouristes chavire, 3 morts

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La rédaction de France-Soir avec AFP
Publié le 07 juin 2019 - 16:36
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Des personnes observent les vagues sur la plage de El Porto en Californie alors que de forts orages
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© Mark RALSTON / AFP/Archives
Le bateau a chaviré à cause de la tempête Miguel (illustration).
© Mark RALSTON / AFP/Archives

Trois sauveteurs en mer sont morts ce vendredi 7 au matin en allant secourir un bateau de pêche. Pris dans les rafales de vent de la tempête Miguel, leur bateau a chaviré.

La tempête Miguel qui s'abat sur la France ce vendredi a finalement tué. Un bateau de la SNSM parti en mer pour porter secours à un bateau de pêche a chaviré au large des Sables-d'Olonne à cause des vents violents qui s'abattent sur les côtes françaises.

Il était environ 11h lorsque la vedette est partie avec sept personnes à son bord, pour aller à la rencontre d'un bateau qui avait activé ses balises de détresse.

Mais les vents sur cette zone de l'océan Atlantique atteignaient presque les 130km/h. La vedette a alors chaviré. Malheureusement, seuls quatre des hommes présents sur la navette ont réussi à regagner la cote à la nage comme le rapporte la presse locale. Les trois autres sauveteurs sont décédés dans les eaux déchaînées.

L'accident a peut-être fait d'ailleurs une autre victime: l'occupant du bateau de pêche qui avait demandé de l'aide est porté disparu.

La tempête Miguel va traverser que partie de la France ce vendredi. Même à l'intérieur des terres, les vents attendront des vitesses comprises entre 90 et 110 km/h. Plusieurs lignes de train TER seront d'ailleurs suspendues à titre préventif.

Lire aussi - Népal : une tempête fait au moins 27 morts et 600 blessés

Si Miguel n'est pas en soi une tempête majeure, le fait qu'elle se produise au mois de juin complique la situation. "Cette tempête serait banale pendant les mois d'hiver. Ce qui rend la situation plus dangereuse, c'est que la végétation est plus vulnérable en été: les arbres sont couverts de feuilles et offrent plus de prise au vent, ce qui les rend plus susceptibles de céder (...) Et dans l'Ouest, les sols sont relativement saturés en eau et donc plus meubles, ce qui est un facteur aggravant pour les risques d'arbres déracinés" explique François Jobard, prévisionniste à Météo France.

Voir aussi:

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