Loire-Atlantique : ils traversent une route nationale en pleine nuit, un mort

Trois hommes, en panne d'essence, ont voulu chercher de l'aide en traversant une route nationale. Ne portant pas de gilets fluorescents, ils n'étaient guère visible des automobilistes. Une voiture qui passait par là n'a pas pu les éviter.

L’accident rappelle l’importance d’être visible sur la route dans l’obscurité. Il malheureusement coûté la vie à une personne au matin du samedi 17 septembre.

Ce jour-là, trois amis rentrent d’une soirée qu’ils avaient passé entre vendredi soir et samedi matin à Nantes (Loire-Atlantique). Roulant en direction de Saint-Nazaire, ils se retrouvent à court d’essence sur la nationale 171, non loin de la commune de Trignac. Ils parviennent à ranger leur voiture sur le bas-côté, à l’abri de la circulation. Il est 5 heures du matin et il fait encore complètement nuit.

Malgré le danger, les hommes décident de partir, un bidon d’essence à la main, pour aller chercher du secours, sans doute vers la direction qu’ils ont estimé la plus propice, mais qui était mlheureusement celle qui se trouve de l’autre côté de la nationale. Ce qui demande donc de traverser une 2x2 voies. La circulation est particulièrement calme un samedi à une telle heure, mais les trois hommes n’ont pas de gilets fluorescents (qui sont, pour rappel, obligatoires aussi bien pour les voitures que pour les motos) qui pourraient les rendre plus visibles d’un éventuel véhicule. Les trois hommes parviennent à traverser le premier tronçon de deux voies où leur voiture s’est arrêtée. Ils enjambent les barrières séparant les deux routes et commencent à traverser le deuxième tronçon.

Malheureusement, un automobiliste roulant vers la commune de Montoir-de-Bretagne pour se rendre à son travail ne peut éviter les hommes et percute l’un des trois, un Nazairien de 36 ans, qui décèdera suite au choc.

C’est le conducteur qui appellera immédiatement les secours après avoir arrêté son véhicule. Ceux-ci ne pourront rien faire pour venire en aide au malheureux. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur respectait la limitation vitesse de 90km/h. Les deux autres hommes qui ont tenté la traversée ont été pris en charge par les secours et conduit au centre hospitalier de Saint-Nazaire.