L'opération de police de Comines en lien avec un trafic d'armes au sein de l'extrême-droite identitaire
L'importante opération de police qui a eu lieu mardi 20 au soir à Comines, petite ville belge situé sur la frontière avec la France, serait liée à la lutte contre le trafic d'arme et aurait été menée à la demande des autorités françaises. Cette information a été confirmée par le parquet de Tournai en Belgique.
Une perquisition a été menée dans une maison "dans le cadre d'une commission rogatoire internationale du 18 décembre 2014 émanant des autorités françaises, en l'occurrence de Lille", a précisé le parquet dans un communiqué.
Lors de cette opération menée mardi après-midi par d'importantes forces de police 82 personnes ont été évacuées de leurs habitations qui se trouvaient aux alentours. En effet, la police belge soupçonnait la présence d'explosif dans la "planque" visée. Les habitants ont pu renter à leur domicile vers 21h.
L'opération a été exécutée par des policiers belges, accompagnés de collègues français. Aucune arme et aucun explosif n'ont été découverts. Les policiers ont, en revanche, "procédé à la saisie de nombreux objets pouvant intéresser l'affaire".
Cette opération importante serait consécutive à l’interpellation d’une personne, mardi après-midi, dans la métropole lilloise. Celle-ci aurait été en possession d’un pistolet-mitrailleur. C’est cette arrestation qui aurait conduit les policiers et les démineurs jusqu’à cette petite maison de Comines.
C'est la mouvance de l'extrême-droite identitaire qui semble visée puisque, selon le journal Nord Eclair, une figure locale des ultras d'extrême droite, un certain Claude Hermant, ancien mercenaire en Angola et au Congo, ainsi que son épouse, sont en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lille.
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