Madagascar : après le meurtre de 2 jeunes Français, 4 personnes toujours en garde à vue

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 23 août 2016 - 12:21
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Une plage de l'île Sainte-Marie à Madagascar
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A Madagascar, les circonstances sur la mort des deux jeunes Français tués dans la nuit de samedi à dimanche sur l’île Sainte-Marie ne sont toujours pas élucidées.
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A Madagascar, les circonstances sur la mort des deux jeunes Français tués dans la nuit de samedi à dimanche sur l’île Sainte-Marie ne sont toujours pas élucidées, mais il y aurait tout de même quelques avancées dans l’enquête. Quatre personnes sont en garde à vue.

Deux jeunes Français, un homme et une femme, ont été assassinés dans la nuit de samedi 20 à dimanche 21 à Sainte-Marie, une petite île à l'ouest de Madagascar. Un séisme pour ce petit coin de paradis réputé pour sa tranquillité et sa sécurité. Dimanche 21, quatre personnes ont été interpellées après le double assassinat qui a eu lieu samedi.

Les quatre personnes interpellées, deux hommes et deux femmes, étaient toujours en garde à vue ce mardi 23. Au moment des faits, ils se trouvaient dans la boîte de nuit la Case à Nono où les deux Français ont passé la soirée, à 150m de la plage de Mangalomaso Vohilava, lieu de découverte des corps. "On ne peut pas confirmer leur culpabilité ou leur implication directe et indirecte dans ce crime", a fait savoir le commandant Rajaonson de la section recherche en charge de l'enquête. Et d'ajouter: "vu le constat de décès il va sans dire qu'il s'agit d'un double meurtre. Il reste à déterminer le mobile".

En effet, les deux cadavres ont été découverts portant de violentes mutilations sur le visage. Le corps de la jeune femme a été retrouvé partiellement dénudé mais il ne semble pas avoir subi de violences sexuelles. Le téléphone portable, l'argent et les vêtements de Romain se trouvaient toujours sur lui lorsqu'il a été découvert, annonce L'Express de Madagascar.

Ces deux jeunes gens, un homme et une femme d'une vingtaine d'années, travaillaient comme bénévoles pour l'association malgache Cétamada qui œuvre pour la protection de l'environnement et des mammifères marins. 

En 2013, deux autres Français, soupçonnés du meurtre d'un jeune garçon malgache, avaient été brûlés vifs sur l'île de Nosy Be (nord). 

 

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