Mali : une attaque au mortier à Tombouctou fait des blessés dans les rangs des militaires français dont un grave
L'attaque au mortier a eu lieu ce jeudi 1er juin à Tombouctou au Mali contre un camp des Nations unis. La plupart des obus sont tombés autour de la position retranchée mais un a explosé en plein milieu de la base où sont cantonnées des troupes françaises.
"Un tir de mortier est intervenu ce matin à 8h40 sur le camp de la Minusma. Il est tombé à proximité de l’emplacement des soldats de la force Barkhane", a fait savoir le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Patrik Steiger.
Plusieurs militaires français ont été ont été blessés, dont un grièvement, selon l'état-major des armées (EMA). Ils ont été pris en charge par les structures médicales de la Minusma (Mission de l'ONU au Mali) et de la force française Barkhane, toutes deux stationnées à l'aéroport de Tombouctou. L'armée suédoise, qui a mobilisé son antenne médicale après l'attaque, a fait état de son côté de quatre soldats blessés, sans préciser leur nationalité.
Le soldat le plus gravement blessé a dû subir une intervention chirurgicale sur place dans un hôpital de l’ONU administré par les forces suédoises. En fin d’après-midi, son état ne permettait pas une évacuation sanitaire vers des structures hospitalières de plus haut niveau.
Après cette attaque, les Casques bleus et les militaires français ont immédiatement déclenché des patrouilles terrestres et aériennes pour essayer de repérer et de capturer les assaillants. Aucune communication n'a été faite sur le résultat de ces patrouilles.
Quelque 1.600 soldats français sont stationnés au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane, mobilisée dans cinq pays du Sahel, et dont le QG se trouve à N'Djamena au Tchad en appui de 10.000 hommes de la Minusma contre les groupes terroristes de la région.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.