Meaux : les jours de la surveillante de prison agressée "ne sont plus en danger"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 18 janvier 2016 - 12:50
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©Philippe Huguen/AFP
La gardienne avait été "traînée sur plusieurs mètres" par la voiture qui l'avait volontairement renversée.
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La gardienne de prison grièvement blessée par une voiture l'ayant renversée volontairement, dimanche à Meaux, serait sortie d'affaire. Elle "reste sous surveillance mais son pronostic vital n'est plus engagé", selon une source policière.

Les jours de la surveillante de prison, grièvement blessée dimanche 17 après avoir été délibérément renversée avec une de ses collègues sur le parking du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), "ne sont plus en danger", a-t-on appris ce lundi 18 de source policière.

Cette surveillante, âgée de 56 ans, "reste sous surveillance mais son pronostic vital n'est plus engagé", a ajouté cette source.

Dimanche, entre 7h15 et 7h30, "un véhicule qui les attendait visiblement est venu percuter par derrière les deux surveillantes: la première a été bousculée et légèrement blessée, mais la seconde a été traînée sur plusieurs mètres", avait indiqué dimanche la procureure de Meaux Dominique Laurens.

La surveillante avait été héliportée vers l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) dans un état grave. Souffrant d'une "hémorragie interne", elle a subi une opération et a été placée en soins intensifs vers 17h dimanche. L'autre surveillante a été "légèrement blessée à la cuisse", selon l'administration pénitentiaire.

Les deux femmes, des surveillantes expérimentées qui travaillent depuis au moins quatre ans dans cette prison, ont été attaquées alors qu'elles marchaient vers l'entrée de l'établissement pour y prendre leur service, selon Claude Tournel, secrétaire général adjoint de l'UFAP, l'Union fédérale autonome pénitentiaire.

La voiture a réussi à prendre la fuite. Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte et confiée au SRPJ de Versailles.

Sollicité par l'AFP, le parquet de Meaux a indiqué lundi que "l'enquête était en cours".

La garde des Sceaux Christiane Taubira, qui s'est rendue sur place dimanche soir, a exprimé sa "vive émotion" après cet "acte odieux".

 

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