Meuse : il avoue le meurtre une semaine après avoir caché le corps

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 06 avril 2018 - 20:12
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Un drapeau français ramené à mi-mât le 24 mars 2018 à la gendarmerie de Hédé-Bazouges (dans la banlieue de Rennes) en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame décédé après s'être substitué à une
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Un homme s'est rendu jeudi matin pour le meurtre de son colocataire, commis il y a une semaine. Il avait dissimulé son cadavre dans la cave.
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A Vaucouleurs dans la Meuse, un homme est en garde à vue depuis jeudi matin suite au meurtre de son colocataire, qu'il est venu avouer à la gendarmerie, une semaine après les faits. Il avait caché le corps dans la cave de leur immeuble.

Un homme de 33 ans résidant à Vaucouleurs dans la Meuse a avoué jeudi 5 au matin le meurtre de son colocataire, qu'il dit avoir tué involontairement au cours d'une violente dispute le 29 mars dernier. Il a immédiatement été placé en garde à vue.

Selon L'Est Républicain, qui a révélé l'information, le trentenaire a expliqué s'être disputé avec la victime à cause du ménage. C'est pendant qu'ils nettoyaient l'appartement ensemble que les événements ont dégénéré.

Malade et du coup maladroite, la victime a énervé son colocataire qui s'est alors mis à la frapper. "Il parle de coups au visage et d’un coup de genou au ventre", a déclaré le procureur de la République de Bar-le-Duc Olivier Glady.

Mais selon les dires du suspect, ce ne sont pas les coups qui ont tué son colocataire. Il aurait fait un malaise après, qui aurait là entraîné son décès. "Le suspect a lui-même constaté que son colocataire était mort", a ajouté le procreur.

Lire aussi: Lyon - il avoue le meurtre mais est libéré à cause d'un dossier perdu

Sauf qu'au lieu d'alerter les secours et les autorités tout de suite, le gardé à vue a paniqué, a caché le corps sous l'escalier dans la cave de leur immeuble rue Jeanne-d'Arc à Vaucouleurs et est allé se réfugier pendant une semaine chez son frère. Frère qui l'a convaincu d'aller se rendre à la gendarmerie dès qu'il a appris ce qu'il s'était passé.

Les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas de confirmer le récit fait par le suspect. Une autopsie doit être pratiquée sur la victime pour établir les circonstances et les causes exactes de sa mort.

A noter que le suspect comme l'homme tué étaient connus par la justice pour leur addiction aux stupéfiants.

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