Mort de Clément Méric : deux antifascistes arrêtés pour avoir voulu le venger

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AZ
Publié le 01 juin 2015 - 11:37
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Après la mort de Clément Méric à Paris.
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©Lancelot Frédéric/Sipa
Trois antifascistes s'en seraient pris à un couple en avril dernier, pour venger la mort de Clément Méric.
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Selon "Le Parisien', un jeune couple, connu pour son militantisme antifasciste, aurait agressé en avril dernier deux ultra-nationalistes pour venger Clément Méric, décédé à l'issu d'une bagarre en 2013. Placés en garde à vue et désormais libres, les deux agresseurs présumés n'ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés.

Deux ans après la mort de Clément Méric, décédé en 2013 après une bagarre entre jeunes skinheads et militants antifascistes, les tensions et la rancœur ne semblent toujours pas s'être estompées. D'après une information du Parisien, des antifascistes s'en seraient pris à un couple en avril dernier, pour venger la mort de Clément Méric.

Selon le quotidien, le couple victime aurait été attaqué sous le porche de leur immeuble dans le 13e arrondissement par deux hommes et une femme. L'un d'eux leur aurait asséné des coups avec une planche de bois tout en scandant "c'est pour Clément". Le jeune homme a écopé de 20 jours d’ITT (interruption totale de travail), tandis que sa petite amie, choquée par l'agression, a été dû être mise en arrêt quatre jours.

Après quelques jours d'enquête, les services de police ont finalement réussi à identifier deux des trois agresseurs présumés et à les arrêter le 11 mai dernier. Le premier âgé de 23 ans a été identifié grâce à son empreinte génétique retrouvée sur les lieux des faits et sa compagne de 24 ans, a quant à elle, été reconnue sur photo par l'une des victimes. Le couple, qui a été placé en garde à vue, n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Après avoir été déférés devant un juge du parquet de Paris, les deux jeunes ont été remis en liberté. 

La mort de Clément Méric, étudiant à Sciences-Po et militant d'extrême-gauche, avait causé un vif émoi en France.  Depuis, les enquêteurs s'efforcent de reconstituer les faits. Ils ont notamment mis la main sur des SMS accablants pour  l'un des mis en examen, Samuel Dufour. "J'ai frappé avec ton poing américain", y écrivait-il notamment. "On les a défoncés".

Afin de faire toute la lumière sur cette tragédie, la reconstitution des faits a d'ailleurs eu lieu mardi 26 mai. Les quatre personnes mises en examen et les trois militants antifascistes étaient présents sur les lieux du drame.

 

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