Nantes : un policier agressé est en garde à vue pour s'être servi de son arme

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La rédaction de France-Soir
Publié le 04 février 2019 - 09:24
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Quinze policiers et gendarmes sont morts dans l'exercice de leur fonction en 2017, un chiffre en baisse par rapport à 2016
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Agressé, un policier a ouvert le feu dimanche soir à Nantes.
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Pris à partie par un groupe de quatre personnes, un policier qui n'était pas en service a ouvert le feu dimanche 3 à Nantes et a blessé un homme d'une trentaine d'années. Il a été placé en garde à vue. 

Le policier a été passé à tabac avant de faire usage de son arme. Un policier, membre de la brigade anticriminalité (BAC) et qui n'était pas en service, a fait tiré un coup de feu dimanche à Nantes en Loire-Atlantique alors qu'il se faisait agressé. Un trentenaire, tout juste sorti, de prison a été touché. Ses jours ne sont pas en danger.

Selon Ouest-France, qui rapporte l'information, les faits se sont déroulés dans le quartier bourgeois de Schuman vers 3h du matin. Le policier aurait entendu des éclats de voix dans la rue et serait allé voir ce qu'il se passe. Il serait tombé sur un groupe de quatre personnes dont deux avec qui il aurait eu auparavant une altercation. Recevant une pluie de coups, le policier aurait alors ouvert le feu pour se dégager. Un homme de 29 ans a été touché au niveau du ventre. Opéré en urgence, il a dû subir une ablation de la vésicule biliaire.

Le policier a également été transporté à l'hôpital et a passé un scanner. Il présentait des traces de coups, notamment à la tête.

Lire aussi - Val-d'Oise: il percute une policière, elle ouvre le feu

Les cinq protagonistes ont finalement été placé en garde à vue dimanche, c'est-à-dire le fonctionnaire, le blessé par balle mais aussi l'homme et deux femmes qui l'accompagnaient. Une enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire et à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le policer est soupçonné de "violences par personne dépositaire de l’autorité publique", tandis que les quatre autres de "violences sur personne dépositaire de l’autorité publique".

Le blessé appartiendrait à la communauté des gens du voyage. "Tout comme son père, son oncle et son cousin, il avait été condamné, en juillet 2015, par le tribunal correctionnel de Lorient, à quatre ans de prison pour une vingtaine de cambriolages, dont celui de 75.000 paquets de cigarettes dans une entreprise bretonne", précise Ouest-France. Et d'ajouter qu'il avait été condamné à deux ans de prison ferme en février 2016 pour une série de cambriolage.

Voir:

A 7 ans, il tire avec l'arme de son père dans la cour de récré

Brest: ivre, le policier récupère son arme de service et ouvre le feu en pleine rue

Nailly: un policier soupçonné du meurtre d'une femme avec son arme de service

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