NDDL - Bombe agricole et jet d'acide : 6 gendarmes blessés dans une "embuscade"
Si une majorité de zadistes s'opposent pacifiquement à l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-landes par les gendarmes mobiles qui a débuté lundi 9 en Loire-Atlantique, certains activistes font preuves de violences à l'encontre des forces de l'ordre.
Six gendarmes ont été blessés après être tombés "dans une embuscade" à l'entrée de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) vers 13h30 ce jeudi 12 avril, a expliqué France info citant des sources du ministère de l'Intérieur. "L'escadron composé de plusieurs dizaines de gendarmes mobiles se déplaçait entre Vigneux-de-Bretagne et les Ardillières, lorsque le véhicule de tête s’est arrêté au niveau d’une barricade. C'est à ce moment-là que les gendarmes ont été attaqués par plusieurs personnes", explique la chaîne d'information en continue.
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Au terme d'un affrontement violent, six gendarmes blessés ont dû être évacués. L'un d'eux présente des blessures aux jambes suite à l'explosion d'une bombe agricole, un autre militaire a été blessé également aux jambes par un jet de bouteille d’acide. Un troisième "a pris un pavé dans le casque", précise France info. Les autres blessés ont été plus légèrement touchés.
L'opération d'expulsion, entamée lundi à l'aube, mobilise environ 2.500 gendarmes et vise à rétablir l'ordre dans cette partie du bocage nantais, qualifiée de "zone de non droit" par le gouvernement.
Mercredi, les gendarmes ont lancé une charge massive contre les opposants, la plus importante depuis le début de leur intervention lundi à l'aube. Treize nouveaux "squats" ont été évacués dans la journée "soit 29 au total depuis le début de l'opération", selon la préfète des Pays-de-la-Loire Nicole Klein. Vingt-six "squats" ont été détruits et trois étaient "en cours de destruction" mercredi soir, selon la même source. Les autorités ont recensé 97 "squats" ou "lieux de vie" selon la terminologie zadiste. La préfète avait assuré qu'aucun habitat "en dur" ne serait détruit.
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