Nice : 20 ans de prison pour l'homme qui empoisonnait l'occupante de son viager

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La rédaction de France-Soir
Publié le 07 mars 2019 - 11:41
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© LOIC VENANCE / AFP
Un quinquagénaire a été condamné à 20 ans de prison ferme pour avoir tenté d'empoisonner l'occupante de son viager.
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Un quinquagénaire a été condamné à 20 ans de prison ferme pour avoir tenté d'empoisonner l'occupante de son viager. Il avait mis du collyre pour chien dans son eau. 

Il avait tenté d’assassiner une octogénaire qui occupait l’un de ses appartements en viager en l’empoisonnant avec du collyre pour chien. Un homme de 51 ans a été condamné à 20 ans de prison par la cour d’assises des Alpes-Maritimes mercredi. Sa victime, une octogénaire, avait survécu après un mois passé à l'hôpital.

L'affaire, qui a débuté en 2015, est née des soupçons de médecins, étonnés par les hospitalisations à répétition de l'octogénaire, qui a failli mourir en avril de cette année-là. Ses examens ont fini par révéler la présence d'atropine dans son sang. Un antispasmodique qui peut être mortel et que l'on trouve notamment dans certains collyres. Le suspect est d'ailleurs mis en examen dans une autre affaire d'empoissonnement d'une personne âgée.

Lire aussi - Nice: soupçonné d'empoisonner des personnes âgées par appât du gain

La thèse de l'empoisonnement par ingestion a rapidement été suivie par les enquêteurs, d'autant plus qu'un proche de l'octogénaire a également eu des problèmes de santé après avoir gouté de l'eau que sa voisine trouvait suspecte.

Les enquêteurs se sont orientés vers le locataire en viager de la victime. Un homme dans une situation financière difficile depuis la perte de son affaire et qui avait parfois eu du mal à effectuer ses versements à temps. Nul doute que la mort de l'octogénaire et la disparition de la rente auraient été un soulagement financier pour lui.

"Maintenant ça va mieux, mais je fais des cauchemars, les larmes me viennent aux yeux, je ne peux pas me contrôler (…) Il m’a détruite, je n’avais pas besoin de ça avant de partir (…) C’est quand même un monstre!", a témoigné la victime avec beaucoup d'émotion à la barre.

De son côté, l'accusé a nié les faits pendant tout le procès. "Depuis quatre ans, on m'a insulté, traité de tout et du pire. On m'a traîné dans la boue. On m'a humilié. J'ai eu droit à un lynchage médiatique", a-t-il déclaré lundi 4 devant la cour. Son avocat a fait part de sa volonté de faire appel.

Voir:  

 Une femme empoisonne son mari infidèle avec du collyre

Isère: un couple piégé et dépouillé après un couscous empoisonné

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