Nigeria : une des lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram, retrouvée saine et sauve
C'est une première et un message d'espoir pour les familles de lycéennes nigérianes enlevées à Chibok par Boko Haram. L'une d'entres elle a été retrouvée saine et sauver dans la forêt de Sambisa (Etat de Borno, nord-est du Nigeria), sanctuaire du groupe djihadistes qui terrifie l'ensemble de la région. La victime, Amina Ali, qui avait 17 ans lors de son enlèvement, a été secourue mardi 16.
Elle aurait été reconnue par un combattant civil membre d’un groupe volontaire pour traquer les membres de la secte islamiste. Selon la BBC, la jeune fille n’était pas seule: elle avait un bébé de quatre mois, Safiya.
Les filles de Chibok sont les victimes les plus tristement célèbres de Boko Haram. Ce kidnapping sans précédent, survenu le 14 avril 2014, avait provoqué une vague d'indignation au Nigeria et dans le monde. Les combattants du groupe djihadistes avait enlevé 276 jeunes filles d'une école secondaire. Cinquante-sept d'entre elles avaient réussi à s'échapper dans les heures suivant leur enlèvement, qui avait soulevé une vague mondiale d'émotion et d'indignation, notamment à traverser le mouvement "Bring Back Our Girls" ("Rendez-nous nos filles", en Français). Le retour de cette lycéenne est une rare lueur d'espoir dans le calvaire des captives de Chibok.
Selon un chef communautaire de Chibok, Ayuba Alamson Chibok, les "milices d'autodéfense de Chibok et Damboa font régulièrement équipe pour patrouiller dans et autour de la forêt de Sambisa où les opérations de l'armée tentent de déloger Boko Haram".
Depuis 2009, Boko Haram est tenu responsable de la mort de plus de 20.000 personnes et de l'enlèvement d'au moins 2.000 autres. Le conflit a fait plus de 2,6 millions de déplacés, au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun.
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