Niort : la soirée bowling se termine avec un coup de boule, une femme grièvement blessée

Une femme de 20 ans a dû être hospitalisée dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir été frappée à coup de boule de bowling, à Niort. Elle aurait tenté de s'interposer entre un de ses amis et un autre joueur. L'auteur du coup sera jugé fin janvier.

La soirée bowling a failli virer au drame, dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 à Niort (Deux-Sèvres). Une jeune femme y a été frappée à la tête avec une boule et a dû être hospitalisée, rapporte ce jeudi 28 La Nouvelle République. Le résultat d'une altercation pour un motif futile selon les premiers éléments.

Il était minuit passé ce soir là au Bowling Stadium de la rue Condorcet lorsqu'un des joueurs, âgé de 29 ans, s'est élancé. Mais un homme appartenant à une autre équipe est alors passé devant lui, le coupant dans son élan. Une impolitesse que le premier joueur n'aurait pas accepté de laisser passer. Il aurait été demander des comptes à celui qui lui avait ainsi refusé la priorité.

Une altercation aurait alors débuté entre les deux joueurs, jusqu'à ce qu'une jeune femme, amie de l'un d'entre eux, tente de s'interposer. C'est alors qu'elle a reçu à la tête un coup de boule de bowling, objet pouvant peser plus de 7 kg. La jeune femme de 20 ans a été grièvement blessée. Victime d'un traumatisme crânien, elle a dû être hospitalisée pour subir une série d'examens afin d'en vérifier les conséquences. Ses jours ne sont cependant pas en danger.

Lire aussi: Paris 18e: un père tabassé à coups de trottinette alors qu'il venait chercher son fils à l'école

Son père s'est rendu dès le lendemain des faits au commissariat pour porter plainte. Les différents protagonistes de l'affaire ont été convoqués et entendus. L'homme qui a porté ce fameux coup aurait d'abord prétendu qu'il souhaitait simplement jeter la boule en l'air et qu'elle serait malencontreusement retombée sur la tête de la victime. Une explication qui n'a pas tenu longtemps au regard de la blessure de la victime, touchée sur le côté du front. L'individu a finalement reconnu qu'il visait l'homme avec qui il se querellait.

Il a été laissé libre en attendant son procès devant le tribunal correctionnel fin janvier pour violences avec arme ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours. Des faits pour lesquels il risque trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende (source legifrance).